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dc.contributor.authorSacko, Dramane
dc.date.accessioned2023-02-03T09:57:26Z
dc.date.available2023-02-03T09:57:26Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.other22M258
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5971
dc.description.abstractDéfinition : Technique visant à suppléer la fonction rénale défaillante en éliminant à la fois les produits de déchet du sang et l’excès d’eau du corps. Les objectifs de l’étude étaient : d’évaluer les pratiques d’hémodialyse dans le service de réanimation polyvalente du CHU Point G ; déterminer la fréquence du traitement de suppléance par hémodialyse ; décrire le profil épidemio-clinique des patients en hémodialyse aigue ; décrire la prescription de la séance d’hémodialyse ; et analyser les facteurs pronostiques de l’insuffisance rénale aigue des patients en hémodialyse aigue. Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive à collecte rétrospective réalisé au service de réanimation du CHU point G sur une période de 2 ans (du 01 juin 2019 au 31 mai 2021), incluant tous les patients d’âge > 15 ans, hospitalisés en réanimation pour IRA, chez qui l’hémodialyse fut réalisée. Résultats : Au cours de l’étude, 808 patients ont été admis en réanimation. Parmi eux 80 patients ont été dialysés, soit une fréquence de 9,9%. La tranche d’âge de 30 - 44 ans était la plus représentée dans 36,3%. L’âge moyen était de 41,8 ± 18 ans avec des extrêmes allant de 15 à 82 ans. Le sexe féminin prédominait dans 57,5% avec un sexe ratio de 0,74. Le profil clinique les plus retrouvés étaient : dyspnée respiratoire (86,3%), la pâleur conjonctivale (81,3), surcharge hydrosodée (67,5%), altération de la conscience (62,5%), instabilité hémodynamique (61,3%), l’hypoxémie (60%), l’hypertension artérielle (58,8%), l’hyperthermie (45%). Les situations d’urgence extrême les plus représentées où l’IRA mettait en jeu le pronostic vital à court terme étaient : encéphalopathie urémique (65%), hyperkaliémie menaçante (12,5%), l’OAP (10%). Les indications de la dialyse des patients étaient : encéphalopathie urémique (65%), l’anurie (12,5%), hyperkaliémie menaçante (12,5%), l’OAP (10%). La durée d’hospitalisation entre 4 et 7 jours était la plus représentée chez 35,1%. Le taux de mortalité était de 55%. L’analyse statistique a permis d’identifier plusieurs facteurs pronostiques qui étaient associés à une mortalité importante, notamment l’âge avancé, le sepsis, l’hypovolémie prolongée, l’altération de la conscience, l’hyperthermie, les incidents et/ou accidents perdialytique, les patients mise en ventilations invasives, les patients mise sous les drogues vasopressives. Conclusion : L’insuffisance rénale aiguë reste une complication fréquente et grave en milieu de réanimation. La gravité des patients contribue à cette mortalité élevée. L’initiation de l’épuration extrarénale reste un déterminant majeur à évaluer. L’hémodialyse bien que nécessaire reste associée à une mortalité élevée dans notre contexte. La prévention de l’IRA est le meilleur moyen de diminuer l’incidence de la mortalité
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectUrgences
dc.subjectRéanimation
dc.subjectNéphrologie
dc.subjectIRA
dc.subjectCréatininémie
dc.subjectDiurèse
dc.subjectEER
dc.subjectHémodialyse
dc.subjectHémofiltration
dc.subjectHémodiafiltration
dc.titleEpuration extra-rénale en réanimation : évaluation des pratiques au CHU POINT G.
dc.typeThesis


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