Etude des interactions médicamenteuses chez les personnes vivant avec le VIH au service des maladies infectieuses du CHU du Point G
Abstract
Le but de notre étude était d’évaluer la fréquence des interactions médicamenteuses décelables
cliniquement et/ou biologiquement chez les patients suivis sous le traitement antirétroviraux au
service des maladies infectieuses du CHU du Point G durant 3 mois de traitement.
Pour cela on a effectué une étude transversale descriptive, prospective étendue sur une période
de huit mois, notamment de mai 2015 à décembre 2015.
C’est ainsi qu’on a récence 231 patients. Chacun de ces patients a été suivi pendant 3mois.
L’âge moyen de nos patients était de 40 ans avec une prédominance de la tranche d’âge de [20-
39] soit 48,9%. Le sexe féminin prédominait soit69,7%. Les mariés représentaient
respectivement 64,9%.
Du fait que notre site de prise en charge se situait à Bamako, nos patients résidaient
majoritairement à Bamako soit 80,1% des cas.
Le schéma associant 2INTI+1INNTI a été le plus utilisé dans le traitement, chez 88,3% des
patients. La combinaison TDF/3TC/EFV a été la plus prescrite soit 77,9% ; On a constaté que
les manifestations et interactions médicamenteuses était majoritaires, par automédication. Le
bilan pré-thérapeutique était majoritairement réalisé soit 94,8%.
Nous avons constaté que, en dernier lieu, notre étude a permis de proposer des améliorations
des systèmes de détections des interactions médicamenteuses, afin d’augmenter leurs
efficiences.