Gestion des stocks de médicaments essentiels dans les dépôts de vente des centres de santé communautaires de la commune VI du district de Bamako : Défis et Perspectives
Résumé
Introduction : Les structures pharmaceutiques qu’elles soient petites, moyennes ou grandes ; 
exerçant une activité officinale ou industrielle dispose d’un stock quel qu’il soit, afin de garantir 
la continuité des activités. La gestion de ce stock implique une méthodologie scientifique 
adéquate selon le contexte et est définie par le gestionnaire de stock. C’est dans ce contexte que 
nous avons initié cette étude dans le but d’étudier la gestion des stocks de médicaments dans 
les dépôts de vente des CSCom de la Commune VI du district de Bamako.  
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée du 1er 
décembre 2023 au 30 octobre 2024. 
Résultats : La majorité du personnel enquêté était composée de médecins (50 %, n=11), 
majoritairement de sexe masculin (73 %, sexe-ratio H/F = 2,7). La tranche d’âge la plus 
représentée était celle de 31 à 50 ans (77,3 %, n=17), avec une moyenne d’âge de 45,8 ± 8,6 
ans. La plupart des répondants avaient un niveau d’étude supérieur (59,1 %, n=13). En termes 
d’ancienneté, 45,5 % (n=10) avaient plus de 15 ans de service. Tous les agents interrogés 
(100 %, n=22) ont déclaré avoir reçu une formation en gestion des stocks. Plus de la moitié des 
gérants (54,5 %, n=6) utilisaient Excel comme outil de gestion. L’ensemble des gérants (100 %) 
utilisait des supports papiers (fiches de stock, inventaire, CRGS). La méthode FEFO était la 
plus utilisée (90,9 %, n=10). Une procédure formelle de surveillance des dates de péremption 
existait dans 90,9 % des cas (n=10). Le réapprovisionnement mensuel était pratiqué par 63,6 % 
des gérants (n=7). Les rapports d’analyse pour la rotation des stocks étaient utilisés dans 72,7 % 
des cas (n=8). Concernant la planification et la sécurité, 90,9 % du personnel (n=20) déclaraient 
disposer d’un système d’ajustement des niveaux de stock, et 72,7 % (n=16) d’un budget 
spécifique pour l’achat des médicaments. Cependant, 63,6 % des gérants (n=7) ont signalé des 
ruptures de stock, tandis que 68,2 % du personnel (n=15) confirmaient l’existence d’un plan 
d’urgence en cas de rupture. L’espace de stockage était jugé adéquat dans 81,8 % des cas (n=9). 
Toutefois, 63,6 % des gérants (n=7) déclaraient ne pas disposer de données sur les pertes dues 
aux médicaments périmés ou endommagés. 
Conclusion : Les pratiques de gestion des stocks dans les CSCom de la Commune VI 
apparaissent partiellement conformes aux standards attendus.

