Profil de résistance phénoty pique et génotypique des isolats de E scherichia coli ur opat h ogène s isolé s dans la région de Kayes
Abstract
L’infection du tractus urinaire constitue un véritable problème majeur de santé publique. Les infections liées à Escherichia coli demeurent un problème, surtout dans les pays en voie de développement où la couverture sanitaire est faible. Elles représentent une préoccupation du fait de leur diversité, du nombre de patients touchés et d’une augmentation de la résistance acquise à certaines classes d’antibiotiques.
Objectif : Le but de notre travail était d’évaluer le profil de résistance phénotypique et génotypique des isolats de E. coli uropathogènes isolés dans la région de Kayes.
Méthodes : L’isolement des isolats de E. coli a été réalisé sur la gélose de Drygalski. L’antibiogramme a été effectué par la méthode des disques sur la gélose de Mueller-Hinton. La détermination des gènes a été faite par la PCR conventionnelle.
Résultats : Au total 35 isolats de E. coli ont été isolés des urines au laboratoire de biologie médicale de Kayes de septembre 2023 au mois de février 2024.
Les pénicillines ont été les molécules les moins actifs avec une résistance allant jusqu’à 89%. Les carbapénèmes étaient sensibles à 100%. La tobramycine était la moins active des aminosides avec 69% de résistance. L’ofloxacine a donné une résistance dans 71% des cas. Le phénotype BLSE a été le plus représenté avec 62,9% suivis du Pénicillinase de haut niveau avec 22,9% des souches isolées. Parmi les aminosides, le phénotype sauvage représentait 29% des souches testées. Pour les quinolones nous avons déterminé : phénotype sauvage (54%) et phénotype mixte (26%).
Les gènes CTX-M 1, TEM et SHV ont été respectivement retrouvé à 71%, 100% et 14% chez les souches de E. coli. Les gènes associés à la résistance aux quinolones qui ont été remarqué sont : Qnr A (9%), Qnr B (57%) et Qnr S (83%). Nous avons obtenu des BLSE de type TEM (100%), de type CTX-M 1 (64%) et de type SHV (5%).