Evolution de la charge virale chez les patients infectés par le VIH-1 au CHU du Point G
Abstract
Le VIH, virus de l’immunodéficience humaine, est l’agent étiologique du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Le traitement antirétroviral a pour objectif principal d’empêcher la progression vers le sida en restaurant l’immunité, en aidant au maintien au stade de l’indétectabilité de la charge virale. C’est dans ce cadre que nous avons initié ce travail dont le but est d’apprécier l’évolution de la charge virale chez les patients traités.
Cette étude menée de juillet 2017 à juin 2022 au Laboratoire du CHU du Point G a concerné 129 patients infectés par le VIH, âgés de 19 à 72 ans avec un âge moyen de 40,05 ans ± 10,71 ; tous sous chimiothérapie antirétrovirale. Le sexe féminin prédominait chez nos patients.
Le schéma thérapeutique le plus rencontré dans ce travail était 2INTI+1INNTI avec 72,9% suivi de 2INTI+1INI avec 13,2%. Quant aux combinaisons de molécules l’association TDF+3TC+EFV et TDF+3TC+DTG prédominaient soit respectivement 65,1% et 13,2% des prescriptions.
La détermination de la charge virale des patients par PCR sur la plateforme ABOTT M2000sp/rt nous avait permis d’observer que 89,9% des patients avaient une virémie indétectable au bout de 12 mois de traitement (p ˂ 0,005) avec une moyenne de charge virale qui avait évolué de
681315,65 copies/ml ±1616908,484 à M0 à 5742,36 copies/ml ±35756,883 à M12 (p ˂ 0,005). D’une manière générale le traitement antirétrovirale avait contribué à contrôler les charges virale, cependant la combinaison thérapeutique TDF+3TC+DTG avait permis d’obtenir plutôt plus de patients avec virémies indétectables.