Analyse de la prescription médicamenteuse des malades hémodialysés au service de néphrologie du CHU Point G.
Abstract
Introduction : Le risque d’évolution de la maladie rénale vers le stade terminal nécessitant la dialyse ou une greffe est de l’ordre de 1 pour 1000. La prise en charge et le suivi des patients tout au long de l’évolution de la maladie sont multidisciplinaires et s’envisagent sur le long terme. Cette étude a été menée pour analyser la prescription médicamenteuse des malades hémodialysés dans le service de néphrologie.
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive allant de novembre 2021 à avril 2022. Tous les patients hémodialysés de plus d’un an au moins ayant reçu des traitements médicamenteux et dont le poids sec et la néphropathie initiale ont été renseignés étaient inclus dans cette étude.
Résultats : Une fréquence élevée des patients de moins de 45 ans atteints de l’IRC a été observée avec 53,3%. Les interactions médicamenteuses de potentialisation entre furosémide et l’amlodipine étaient la plus représentée avec 35,7% (n=16/45) suivie de la synergie avec 15,7% (n=7/45) entre amlodipine et moxonidine. La réaction antagoniste était la moins représentée avec 8,9% (n=4/45). Les antihypertenseurs étaient la classe de médicaments la plus prescrite suivie des antibiotiques avec respectivement 43,8% (n=46/105) et 18,1% (n=19/105).
Conclusion : Il ressort dans notre étude que les hommes étaient prédominants avec un âge moyen de 45 ans traduisant une population relativement jeune et avec une prédominance de patients ayant une clairance moyenne de la créatinine à 3,96±2,2 ml/min. Il est important de signaler qu’il n’y a eu aucune mauvaise prescription. Ainsi, cette étude doit se poursuivre de façon multicentrique avec un échantillonnage plus représentatif.