Mortinatalité dans le service de Gynéco-obstétrique du CHU du point « G » de 2004 à 2008. Une étude de cas témoins à propos de 408 cas
Abstract
L'objectif était d'étudier la mortinatalité au niveau du CHU du Point « G ». Il s'agissait d'une étude rétrospective cas-témoins allant de janvier 2004 à décembre 2008. Les mères dont le nouveau-né avait un score d'Apgar égal 0 étaient les cas, tandis que les naissances vivantes constituaient les témoins. Nous avons choisi deux témoins pour un cas. La fréquence globale de la mortinatalité était de 6,46 p.100 . Le groupe des femmes de 31à 40 ans représentaient les 14,2 p.100 ; les femmes mariées 92,2 p.100 ; les ménagères 83,5 p.100 ; les multipares 65,7 p.100 ; les non scolarisées 88,4 p.100 et les évacuées 84,8 p.100 . Les facteurs de risque associés à une mortinaissance étaient : l'HRP égal 28 p.100 ; la SFA (16 p.100 ) ; l'HTA (16,2 p.100 ) ; la rupture utérine (6,1 p.100 ) l'anémie sévère (5 p.100 ) ; la chorioamniotite (5 p.100 ) la prématurité (25,8 p.100 ); la malformation foetale (1,1 p.100 ) ; les anomalies du cordon ombilical (3,6 p.100 ); le paludisme et grossesse (4,2 p.100 ) ; l'absence de consultation prénatale (50,8 p.100 ) ; la dystocie dynamique (4,4 p.100 ) ; la drépanocytose (1,5 p.100 ). La plupart des étiologies et facteurs de risque étaient estimés évitables par une bonne surveillance de la grossesse et du travail d'accouchement