Aspects cliniques et évolutifs de la fibrillation atriale non valvulaire dans le service de cardiologie du CHU du point G
Abstract
Notre étude était prospective couvrant la période d'une année (de février 2014 à janvier 2015) avec comme objectif d'étudier les aspects cliniques et évolutifs de la FA non valvulaire dans le service de cardiologie du CHU du point G. Durant cette période, sur 1975 patients admis dans le service, 53 avaient une FA dont 34 non valvulaires ; soit une prévalence d'ACFA non valvulaire de 1.72%. La prédominance était masculine avec sexe ratio de 1.27 en faveur des hommes. L'âge moyen dans la série était de 70 ans. L'HTA (70.6%) était l'antécédent médical dominant et aussi le facteur de risque majeur. L'insuffisance cardiaque (44.1%) était la circonstance de découverte la plus fréquente témoin du retard diagnostique et de la sévérité lésionnelle. La dyspnée (76.5%) dominait parmi les signes fonctionnels et symptomatique de la sévérité lésionnelle. Tous les malades de l'échantillon avaient un rythme irrégulier. L'HVG (29.4%) était l'anomalie électrique dominante. A l'écho doppler cardiaque le VG était dilaté dans environ 1/3 des cas, 8 fois l'OG était dilatée, la FE (41.2%) était altérée toujours témoin de la sévérité hémodynamique. La cardiomyopathie hypertensive (35.2%) et l'ischémie coronaire (20.6%) étaient les étiologies prédominantes. 19 fois l'AVK a été utilisé, aucun malade de l'échantillon n'a bénéficié de d'anticoagulants oraux directs. Le beta bloquant était l'anti arythmique le plus utilisé 17 fois. Seul un malade a bénéficié de la cardioversion mécanique. Le séjour hospitalier moyen étant de 10 jours avec des extrêmes à 4 jours et à 32 jours avec une évolution le plus souvent favorable. En fin un AVC ischémique complicatif était observé 7 fois ; 3 décès furent enregistrés soit une mortalité globale de 8.8%.