Syndrome de Sharp clinique : aspects cliniques, immunologiques et thérapeutiques en consultation Rhumatologique au CHU du Point G.
Abstract
Notre étude a concerné les malades vus en consultation Rhumatologique à l'hôpital national du Point G.L'échantillon était composé essentiellement de femmes (88,9 p.100 ).L'étude a durée 12 mois, de Janvier à Décembre 2005.Les neuf patients ont été retenus selon des critères d'inclusion.Sur les 1439 consultations, 9 présentaient un syndrome de Sharp clinique, soit une prévalence de 0,62 p.100 dans le service de Rhumatologie.L' âge de survenue est tardif avec une moyenne de 50,66 ans pour des extrêmes allant de 24 à 67 ans.La symptomatologie était dominée essentiellement par les atteintes articulaires (88,9 p.100 ), cutanéo-muqueux (55,55 p.100 ), musculaires (11,1 p.100 ), rénales (22,22 p.100 ) demeurées peu symptomatiques, cardiaques (33,33 p.100 ) et respiratoires (33,33 p.100 ). La sensation de fièvre a été constatée dans 33,33 p.100 des cas. Quatre cas d'anémie inflammatoire ont été retrouvés (44,44 p.100 ), 2 cas de cytolyse hépatique (22,22 p.100 ).Les anticorps anti RNP ont été dosés chez un seul patient.La PR était retrouvée en association dans 77,77 p.100 des cas, suivie de la sclérodermie et de la dermatomyosite (44,44), du syndrome de Goujerot Sjogren (33,33 p.100 ) et du probable syndrome des antisynthétases (11,11 p.100 ). Nous avons constatée une bonne évolution clinique avec l'association des médicaments suivants : hydroxychloroquine, Methotrexate, prednisone, Salazopyrine, D penicilamine et Chloroquine.