La prescription des médicaments chez les patients hospitalisés dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU GT d'août 2008 à janvier 2009
Résumé
Nous rapportons les résultats d'une étude réalisée dans le service de chirurgie pédiatrique au CHU Gabriel Touré entre août 2008 et janvier 2009. L'étude a portée sur la prescription des médicaments chez les patients hospitalisés et a concernée 237 patients âgés de 0 à 15 ans. Le sexe masculin a été prédominant avec 63,30 p.100 soit un sex-ratio de 1,7. La majorité des patients résidaient à Bamako avec 52,32 p.100 . Les malades hospitalisés âgés de 7 à 12 ans étaient les représentés soit 34,18 p.100 . Le principal motif d'admission était la douleur abdominale avec 68,35 p.100 des cas. Les malformations congénitales prédominaient notre tableau diagnostic avec 42,20 p.100 suivi des péritonites avec 16,04 p.100 des cas. Les classes thérapeutiques prescrites étaient : les antibiotiques (37,10 p.100 ), les solutés pour perfusion (31,23 p.100 ), les antalgiques (21,30 p.100 ), les anti-inflammatoires (2,98 p.100 ), les antiseptiques (2,26 p.100 ), les vitamines et sels minéraux (1,17 p.100 ), les antipaludiques (0,72 p.100 ), les anti-diarrhéiques (0,54 p.100 ), les sédatifs (0,36), les antianémiques (0,36 p.100 ), les antitussifs (0,27 p.100 ), les laxatifs (0,27 p.100 ), les antiémétiques (0,18 p.100 ), les anticoagulants (0,18 p.100 ), les décongestionnants nasaux (0,18 p.100 ), les anesthésiques locales (0,09 p.100 ), les substituts du plasma (0,09 p.100 ), les anthelminthiques (0,09 p.100 ), les préparations immunologiques (0,45 p.100 ), les protecteurs cutanés (0,09 p.100 ) et les substituts lacrymal (0,09 p.100 ). La forme galénique la plus prescrite a été la forme injectable avec un taux de 76,35 p.100 suivi de la forme solution buvable soit 10,29 p.100 des cas. Les principales voies d'administration ont été la voie intraveineuse (75,18 p.100 ) et la voie orale (17,87 p.100 ). L'évolution clinique favorable des malades a été 87,76 p.100 des cas, contre 12,24 p.100 de décès. L'enrichissement de l'armoire d'urgence demeure la solution de choix pour une meilleure prise en charge.