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dc.contributor.advisorAkue, Jean-Paul
dc.contributor.authorMestre, Nadège Myriam
dc.date.accessioned2023-08-04T15:02:11Z
dc.date.available2023-08-04T15:02:11Z
dc.date.issued2009
dc.identifier.other09P52
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/7084
dc.descriptionThèse d'exercice : Pharmacie : Bamako : 2009
dc.description.abstractLa loase, une maladie causée par la filaire Loa loa et transmise par les tabanidés du genre Chrysops sévit particulièrement en Afrique centrale avec environ 13 millions de personnes infectées et plus de 100 millions de sujets exposés. Cette filariose constitue un gros problème de santé publique notamment dans les zones où elle est fortement co-endémique avec d'autres filarioses. En prélude à la mise en place d'une stratégie de lutte contre les filarioses, basée sur la chimiothérapie au Gabon, deux provinces pilotes ont été choisies pour déterminer les indicateurs parasitologiques et séro-épidémiologiques de la loase. Il s'agit de la province du Woleu-Ntem en zone de forêt et celle du Haut-Ogooué dans la savane. La prévalence de la microfilarémie était de 21 p.100 et 25,1 p.100 respectivement pour le Woleu-Ntem et le Haut-Ogooué. Cette prévalence était plus élevée chez les hommes que chez les femmes, mais n'était pas liée à l'âge. La moyenne du nombre de microfilaires par individu restait semblable dans les deux provinces. Par contre, le nombre d'individus hypermicrofilarémiques (plus de 5000 mf /ml de sang) était plus élevé dans le Woleu-Ntem 55 sur 193 (28,49 p.100 ) que dans le Haut-Ogooué 8 sur 61 (13,11 p.100 ). Dans les deux provinces réunies, les hypermicrofilarémiques étaient au nombre de 63 soit 24,8 p.100 de l'ensemble de la population microfilarémique. Ces hypermicrofilarémiques représentaient les personnes à risque lors de leur traitement à l'ivermectine ou à la diéthylcarbamazine. D'autre part, la prévalence en IgG4 a été de 75 p.100 dans le Woleu-Ntem et 63,63 p.100 dans le Haut-Ogooué. Cette prévalence n'était pas liée à l'âge des sujets. Les signes cliniques les plus fréquemment notifiés étaient représentés par les arthrites, les lésions cutanées, nodules et prurit, les fièvres fréquentes, les oedèmes et les douleurs abdominales. Les sujets amicrofilarémiques présentaient beaucoup plus des signes cliniques que les sujets microfilarémiques. Enfin, aucune association significative n'a été obtenue entre la microfilarémie et/ou IgG4 et les principaux signes cliniques. Nous avons déterminé la prévalence de la loase dans deux faciès épidémiologiques différents. Les résultats ont montré une forte prévalence de cette filariose dans les deux localités. Au total, un quart des sujets microfilarémiques étaient hypermicrofilarémiques donc des personnes à risque de développer des complications secondaires liées aux médicaments anti filariens. La microscopie et le dosage IgG4 restent pour le moment deux outils diagnostiques complémentaires importants dans la stratégie de lutte contre les filarioses en général et la loase en particulier.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité de Bamako
dc.subjectChrysops
dc.subjectLoa loa
dc.subjectHypermicrofilarémiques
dc.subjectAmicrofilarémiques
dc.subjectI4G4
dc.titleEtude de la prévalence de la loase dans deux provinces du Gabon dans la Perspective d'une chimiothérapie
dc.typethesis


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