| dc.description.abstract | L'introduction des antirétroviraux dans les pays à faibles revenus comme le nôtre est une étape importante dans l'amélioration de la prise en charge thérapeutique des patients infectés par le VIH et du SIDA. Cependant l'utilisation, la dispensation et les effets secondaires des antirétroviraux sont sujets à certaines difficultés. La monopolisation de l'importation des ARV par la PPM ne permettant pas un approvisionnement suffisant des sites, engendrant ainsi la rupture de stock. Notre étude a été effectuée au Centre d'Ecoute, de Soins, d'Animation et de Conseil (CESAC) chez les personnes vivant avec le VIH de Mopti. Le but de notre étude était d'évaluer les changements de traitement au cours de la trithérapie antirétrovirale. Il s'agit d'une étude rétrospective allant de Janvier à Décembre 2006 et prospective de Janvier à Décembre 2007 ayant porté sur les patients sous traitement antirétroviral dans le service du CESAC de Mopti Au terme de cette étude 42 patients dont 34 femmes et 8 hommes. Les ménagères (61,9 p.100 ) étaient les plus représentées. Le schéma comportant 2 INTI + 1INNTI était le plus utilisé (95,2 p.100 ). L'association (Stavidine + Lamivudine+Nevirapine) a été la plus représentée (64,3 p.100 ). La plupart des malades ont subi un seul changement (64,3 p.100 ). Parmi les molécules en cause de substitution, la Nevirapine à été la plus représentée avec 40 p.100 . La Neuropathie Périphérique et la grossesse ont été les motifs de substitution les plus significatifs avec chacune un taux de 14,6 p.100 . Nous avons constaté que la majorité des motifs de changement de traitement antirétroviral était les effets secondaires. A la fin de notre étude les patients réguliers étaient de 90,5 p.100 avec les décédés qui étaient de 7,1 p.100 et les perdus de vu 2,4 p.100 | |
