dc.description.abstract | Dans le but de contribuer à la mise en place de conditions permettant une meilleure accessibilité des patients aux médicaments anticancéreux au Mali, une étude a été entreprise au niveau du service d'Hématologie oncologie Médicale de l'hôpital du Point G (sur 31 patients), dans les Officines privées de Pharmacie du district de Bamako (177 officines), auprès des Établissements Grossistes de produits pharmaceutiques (13 établissements) et auprès de l'administration pharmaceutique. Cette étude avait pour objectif d'étudier l'accès des malades aux médicaments anticancéreux au Mali. Le travail s'est déroulé entre mai 2005 et janvier 2006. Le cancer de sein était la pathologie la plus fréquemment enregistré (61,29 p.100 ) et les protocoles thérapeutiques les plus courants étaient : le FEC (5-Fluorouracile + Epiadriamycine + Cyclophosphamide) avec une fréquence de 16,67 p.100, l'ABV (Doxorubicine + Bléomycine + Vincristine) avec 16,67 p.100 et le CMF (Cyclophosphamide + Méthotrexate + 5-Fluorouracile) avec une fréquence de 13,33 p.100 . La majorité des structures d'approvisionnement ne disposaient pas d'anticancéreux : 74,22 p.100 des officines privées et 55,56 p.100 des établissements grossistes. Les problèmes évoqués par les patients pour l'accès aux médicaments anticancéreux étaient le plus souvent en relation avec le prix élevé de ces médicaments, les longues distances à parcourir pour se les procurer et leur rareté dans les structures pharmaceutiques d'approvisionnement. Ces résultats montrent qu'il est urgent d'entreprendre des actions pour assurer une bonne accessibilité des patients aux médicaments anticancéreux. A cet effet, des recommandations ont été formulées. | |