Etude de la prise en charge de l'étiologie filarienne des grosses jambes non tumorales et des hydroceles infectueuses au Mali
Résumé
Nous avons entrepris de juillet 1999 à juillet 2001 une étude prospective sur les grosses jambes non tumorales et les hydrocèles au Mali. L'étude avait pour but d'en évaluer les aspects épidémiologiques et étiologiques pour leur inférieur à prise en charge supérieur à efficiente. L'examen direct du sang à l'état frais et le inférieur à test immunochrommatographique supérieur à pour la recherche des antigènes filariens (ICT) ont été utilisés. La sensibilité de cette dernière technique par rapport à l'exeman direct a été de 98 p.100. Sur le plan clinique, le inférieur à diagnostic supérieur à différentiel des cas a été établi en fonction de l'origine du malade et de son état cliniqe. Les dermatoses assosciées étaientl es eczemas et les dermato-mycoses. Les examens directs du sang et le test immunochrommatographique ont été utilisés pour la recherche du parasite inférieur à wuchéreria bancrofti supérieur à et son inférieur à antigène filarien supérieur à (ICT). Les taux de inférieur à prévalence supérieur à globale de la microfilarémie dans la population à risque des villages distants de 50 km au moins a été de 31,85 p.100 (446/1400) pour l'ensemble des trois cercles (Kolokani, Bougouni, et Sikasso). Le taux de inférieur à prévalence sérologique supérieur à dans la population à risque pour des villages distants de moins de 50 km dans une même aire de santé a été de 36 p.100. Le taux de prévalence des compliances a été de 1,89 p.100 (507/26798) dont 4,04 p.100 (267/6610) proveinnent des 5 cercles et 1,19 p.100 (20188) du CNAM et au DEAP. Les résultats de l'enquête CAP réalisé auprès des malades et même du personnel soignant ont montré que la totalité des malades ignorait les véritables causes des grosses jambes. L'association inférieur à ivermectine supérieur à/ inférieur à albendazole supérieur à est efficace. Le suivi correct de ce schéma thrapeutique avant ou après l'apparition des complication pourrait éviter aux malades les amputations intempestives notamment celles des membres inférieurs au Mali. Le coût moyen du traitement des inférieur à éléphantiasis supérieur à, des inférieur à lymphodèmes supérieur à et des surinfections pendant 6 mois au CNAM s'élèvait à 249700 FCFA contre 142590 FCFA pour erysipèles et à 75920 FCFA pour les hydrocèles et 90000 FCFA pour les mycétomes auquels il faudrait ajouetr la couverutre des frais d'hospitalisaion et la nourriture.