Les troubles hydroélectrolytiques : aspects épidémiologiques, cliniques et étiologiques des troubles hydroélectrolytiques chez les patients hospitalisés dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU Point-G.
Abstract
Introduction : Les troubles hydroélectrolytiques sont : les troubles de l’hydratation, les troubles électrolytiques, les désordres de l’équilibre acide-base.de nombreuses situations pathologiques, ou traitements peuvent entrainer ces troubles (insuffisances rénale, cardiaque et hépatique …). But : Le but de notre étude était d’évaluer les aspects épidémiologiques, cliniques et étiologiques des troubles hydroélectrolytiques chez les patients âgés hospitalisés dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU Point-G. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale (prospective et descriptive) qui s’est déroulée du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022. Elle concernait les patients âgés hospitalisés dans le service de néphrologie pendant la période d’étude. Etaient inclus, les patients hospitalisés durant la période d’étude qui avaient un trouble hydroélectrolytique et dont le dossier était exploitable. Résultats : En termes de fréquence générale, 1511 patients ont été hospitalisés durant notre période d’étude allant de janvier 2022 à décembre 2022, dont 110 patients ont développé des troubles hydroélectrolytiques soit une fréquence de 7,2%. Une prédominance masculine a été observée avec 61,8% soit une sex-ratio de 1,6. L’âge moyen des patients était de 75 ans avec des extrêmes allant de 65 à 106 ans. L’augmentation du taux plasmatique de la créatinine était le premier motif d’hospitalisation retrouvé avec 96,4 %. L’HTA était l’antécédent médical personnel le plus représenté avec 71,8%. La pâleur représentait 76,4% suivie des vomissements 71,8%, des céphalées 52,7% et la toux 35,5%. La déshydratation extracellulaire représentait 51,8% et 21,8% d’hyperhydratation extracellulaire. L’hyponatrémie représentait 51,8% des troubles ioniques. L’insuffisance rénale chronique était retrouvé dans 56,4% et insuffisance rénale aigue dans 34,5%. La dysnatrémie avait un lien statistique avec le décès des malades (p = 0,001). Mots