Etude clinique et histologique des pièces opératoires de GEU dans les services de gynécologieobstétrique du Cs réf de la commune III et d’anatomie cytologie pathologiques du chu du Point G
Abstract
Méthodologie : Notre étude s’est déroulée dans les services de gynécologie obstétrique du Csref de la commune III et d’Anatomie Cytologie Pathologiques du CHU du point G. Il s’agit d’une étude descriptive transversale avec collecte rétrospective des données. L’étude s’est étalée sur une période de 24 mois, allant du 1er Janvier 2020 au 31 Décembre 2021. Sont incluses dans cette étude tous les cas de GEU avec salpingectomie et examen anatomopathologique Résultat : Pendant la période d’étude, nous avons colligés 7432 femmes enceintes dont le nombre de GEU étaient de 63 cas soit 0.84%. Le nombres de GEU rompues avec examen anatomopathologique réalisé était de 53cas soit 0.71%. La majorité des patientes était admise en 2021 soit 60% des cas. Plus des trois quarts des patientes résidaient hors de la commune III soit 74% des cas. Les patientes scolarisées niveau primaire étaient les plus représentées avec 32,1% des cas. Les femmes au foyer étaient les plus représentées dans notre étude avec 56,6% des cas. Les antécédents d’avortement étaient retrouvés chez 39,6% des patientes. Un antécédent d’appendicectomie a été retrouvé chez 5 patientes soit 38,46% des cas. 66% des patientes avaient consulté pour métrorragie et douleur pelvienne. 54,7% des patientes étaient Référée ou évacuée. La GEU rompue échographique était le motif d’évacuation le plus fréquent avec 72,4%. Le taxi était le moyen de transport le plus emprunté avec 41,5% des cas. La notion de retard des règles ou d’aménorrhée, la masse latéro utérine et la douleur pelvienne spontanée étaient présentes chez toutes les patientes. Le test urinaire et le groupage rhésus avaient étés réalisés chez toutes les patientes. 90,6% des GEU rompues étaient par rupture ou par fissuration de la paroi tubaire. Conclusion : La GEU est une maladie redoutable aussi bien sur le plan fonctionnel que vitale. C’est une urgence gynéco obstétricale. Le diagnostic de la GEU est devenu plus précoce grâce au dosage de Bhcg couplé à l’échographie permettant de confirmer et de donner la localisation. Le diagnostic presque toujours tardif et l’accès difficile à des moyens diagnostics comme l’échographie offrent peu de choix thérapeutiques. Un traitement chirurgical lourd car entrainant d’importantes mutilations et diminuant les chances de fécondité ultérieure des patientes. L’issue de cette pathologie est favorable dans la majorité des cas si le diagnostic est précoce avec une prise en charge adéquate.