dc.description.abstract | Introduction : la toxicité rénale des anticancéreux est un problème d’actualité lié à la fois à la toxicité de certaines chimiothérapies anticancéreuses et à la maladie elle-même. Objectif : notre étude avait pour objectif de déterminer la néphrotoxicité par l’exploration de la microalbuminurie chez les patients sous chimiothérapies. Méthodologie : ce travail est une étude prospective, transversale, analytique sur une durée de 7 mois allant de décembre 2021 à juillet 2022. La collecte des données a lieu dans le service d’oncologie du CHUME le Luxembourg. Nous avons dosé la microalbuminurie chez les patients cancéreux sous chimiothérapie afin d’évaluer la néphrotoxicité et le risque vasculaire. Résultats : notre population d’étude était constituée de 35 femmes et de 06 hommes, avec une moyenne d’âge de 50 ans avec des extrêmes de 22 à 74 ans atteints d’une maladie cancéreuse. Le cancer du sein était le plus représenté avec 41% des cas. La fonction rénale a été évaluée par le dosage de la créatinine et la clairance rénale par la méthode de MDRD avant inclusion de la chimiothérapie anticancéreuse.
Ces patients sont soumis à l’inclusion de la chimiothérapie anticancéreuse et suivis pendant 3 mois de cure. Le dosage de la microalbuminurie après trois mois de cure a montré que la fréquence de la microalbuminurie normale (63,4%) était supérieure à celle de la microalbuminurie élevée (36,6%). Nous avons observé une faible corrélation inversement proportionnelle entre la microalbuminurie et la clairance rénale. Conclusion : Nos résultats ouvrent des pistes pour une amélioration de la prise en charge oncologique des personnes atteintes de cancer. Des études complémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre l’importance de la microalbuminurie dans le diagnostic précoce de l’insuffisance rénale chez les patients sous chimiothérapies anticancéreuses. | fr_FR |