Attitude et pratique de personnel de santé devant les cas présumes de paludisme dans le CScom de Torokorobougou et Quartier Mali à Bamako
Résumé
Cette étude était réalisée de mars 2014 au centre de santé communautaire de Torokorobougou et Quartier Mali, une étude sur les attitudes et pratiques de personnel de santé devant les cas présumés de paludisme. Notre objectif principal était d'étudier la prise en charge du paludisme par le personnel de santé dans le centre de santé communautaire. En tout, 256 patients ont été enquêtés. Les 50,8 p.100 des malades étaient consultés par les médecins. La fièvre a été le premier motif de consultation chez 77 p.100 . Le trouble digestif a été observé chez 66,8 p.100 ; le trouble neurologique chez 23,1 p.100 .La goutte épaisse a été réalisée chez 43,5 p.100 des malades et le TDR réalisé chez les enfants a été tous négatif avec 25,6 p.100 . Le paludisme simple a été observé chez 29,7 p.100 et le paludisme grave chez 12,1 p.100 . Parmi les malades enquêtes, 55,9 p.100 des enfants étaient venu en consultation médicale avec leurs mamans et 40,6 p.100 des malades fréquentaient le centre parce qu'ils étaient proche. Le personnel de santé a prescrit des antipaludiques chez 91,4 des malades enquêtes et la CTA a été la molécule la plus prescrite chez 51,3 p.100 ; les traitements présomptifs ont été reçus chez 8,6 p.100 . La durée et la posologie ont été correcte respectivement avec 79 p.100 ; 89,8 p.100 Il ressort de notre travail que le centre de santé a été fréquenté chez 53,1 p.100 des malades enquêtes et l'automédication moderne a été effectuée chez 41,8 p.100 . Les malades étaient satisfaits par rapport à l'accueil avec 98,8 p.100 et 75,4 p.100 avaient confirmées le coût du traitement était cher. Au terme de notre étude, il ressort que le médicament utilisé en première intention selon les directives du programme national de lutte contre le paludisme a été appliqués chez 100 p.100 des malades enquêtes. Les stratégies de lutte contre le paludisme doivent passer nécessairement par une formation régulière des agents de santé, une bonne information de la population, la disponibilité des kits de paludisme simple et grave, mettre à la disposition du centre des tests dont la sensibilité est inferieur à 500 trophozoides/mm3 de sang.