dc.description.abstract | Contexte
Malgré l’accès aux antirétroviraux, les patients infectés par le VIH ne sont pas à l’abri de la
mort en Afrique. Selon la littérature, le décès est fréquent chez les patients vivant avec le VIH
au cours des premiers mois suivant le début du traitement antirétroviral (TAR) et reste élevé
par la suite. Nous avons étudié les facteurs associés à la mortalité précoce des patients sous
TAR au CSRéf de la commune IV de Bamako de 2016 à 2019.
Méthodes
Une étude cohorte rétrospective a été menée pour déterminer les facteurs associés à la mortalité
des patients sous TAR. Pour identifier les facteurs associés à la mortalité précoce, les rapports
de cotes (OR) ajustés avec les intervalles de confiance (IC) à 95% correspondants et les niveaux
de signification pour les principaux facteurs ont été calculés à l'aide du modèle de régression
logistique multivariée.
Résultats
Au total, 84 décès sont survenus chez les patients sous TAR au CSRéf de la commune IV de
2016 à 2019, dont 49 décès au cours des six premiers mois du TAR avec un taux de mortalité
précoce à 58,3%. Le stade OMS 3 ou 4 avec l’IMC <18 kg/m2
étaient associés à cette mortalité
précoce.
Conclusion
Chez les patients qui commencent un TAR, l'IMC et la stadification clinique de l’OMS
pourraient être d'importants outils de dépistage à utiliser pour identifier et cibler les patients
qui, malgré le TAR, sont toujours à risque de décès précoce. | fr_FR |