| dc.description.abstract | Les indicateurs palustres sont souvent influencés par certains facteurs liés à l’hôte tels que les
polymorphismes du globule rouge. Le but de cette étude était d’analyser l’influence des
polymorphismes du globule rouge sur les indicateurs de morbidité palustre.
Au total, 926 enfants de 6 mois à 17ans résidant dans les villages de Kéniéroba, Fourda et
Bozokin ont été suivis aux cours des saisons de transmission de 2008 à 2011 pour comparer
l’incidence du paludisme entre ceux ayant les polymorphismes et ceux sans polymorphismes
du globule rouge.
L’analyse par la régression de cox a montré après ajustement sur les autres variables que le
sexe ne constituait pas un risque de survenue du paludisme. Ce risque diminuait avec l’âge (6-
10ans : RR=0,85 95%IC [0,73 ; 0,99] et 11-17ans : RR=0,59 95%IC [0,49 ; 0,70] et avec
l’utilisation de moustiquaire (RR=0,70 95%IC [0,61 ; 0,81]). La forme AS de l’hémoglobine
était associée à une réduction de risque du paludisme (RR=0,70 95%IC [0,58 ; 0,85] et non la
forme AC (RR=0,95 95%IC [0,72 ; 1,24]). Par contre, ce risque était élevé avec la forme
homozygote du déficit en l’alphathalassémie (RR=1,91 95%IC [1,17 ; 3,11]. Les autres
formes de polymorphisme tels les déficits en G6PD et le groupe sanguin n’étaient pas
associés significativement à une variation de risque du paludisme.
Les résultats suggèrent que l’utilisation de moustiquaire, l’âge et l’hémoglobine AS étaient
associés à une réduction de risque du paludisme. Ce risque était élevé avec la forme
homozygote du déficit en l’alphathalassémie. | fr_FR |
