Utilisation de prothèses pariétales dans le service de chirurgie ‘‘A’’ du Centre Hospitalier et Universitaire du Point G

Abstract

Notre étude à porter sur 100 patients dont 42 patients étaient porteurs d’une hernie inguinale, 56 patients présentaient une éventration post-opératoire et 2 patients une hernie de la ligne blanche opérés par matériel prothétique. L’objectif général était de : Analyser l’utilisation des prothèses pariétales dans le service de chirurgie A du CHU du Point G. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive réalisée dans le service de chirurgie A du CHU du Point G de 2010 à 2020. Les résultats de l’étude ont montré que la pose de la prothèse a représentée 2,33% des activités chirurgicales du service avec une prédominance masculine de 56% et un sexe ratio de 1,27 en faveur des hommes. L’âge moyen était de 43,51 ± 11,52 ans avec des extrêmes de 15 et 90 ans. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 4,9 mois +/- 5,01 mois avec des extrêmes de 1 mois et plus de 12 mois. Le motif de consultation le plus fréquent a été la tuméfaction regard de la cicatrice médiane suivi de la tuméfaction inguinale. Le polypropylène a été la prothèse la plus employée dans notre étude avec 98% des cas. La tuméfaction en regard de la cicatrice médiane a été l’indication opératoire majeure avec 56% suivi de la tuméfaction inguinale avec 42%. La pose du matériel prothétique en rétro musculaire pré facial avec drainage a été la technique opératoire la plus pratiquée avec 47% suivi de la technique de Lichtenstein modifiée par Chastan soit 41%. La durée moyenne des interventions était de 55,95 mn +/- 44,76 mn avec des extrêmes de 30 mn à 75 mn. La durée moyenne de séjour hospitalier a été de 3,25 +/- 2,84 jours avec des extrêmes de 1 jour à 10 jours. Les patients ont été suivis en post opératoire : Au cours de l’étude nous avons retrouvés 3 cas de suppurations pariétales, 1 ayant nécessité une ablation du matériel prothétique et 2 cas avec un traitement médical bien conduit (antibiotiques en fonction de l’antibiogramme et soins locaux) ont évolués favorablement. Toutes ces complications sont survenues dans les deux premiers mois post opératoire. Au-delà de 3 mois nous n’avons observé aucune complication. Cette étude nous a permis de vérifier que les prothèses sont utilisées dans le service de chirurgie A du CHU du Point G. Les prothèses sont chères mais les résultats sont satisfaisants et les risques d’infections sont rares.