Démographie et suivi des chirurgiens-dentistes diplômés de la faculté de médecine et d’odontostomatologie de Bamako de 2013 à 2018
Abstract
Introduction : L’évolution de la démographie des chirurgiens-dentistes se traduit depuis plusieurs années par une certaine stabilité en termes d’effectif mais est aussi marquée par des disparités de densité entre les différentes régions au sein desquelles existent également des inégalités territoriales
Objectif : L’objectif de notre étude était de déterminer le parcours et les modalités d’exercice des chirurgiens-dentistes diplômés de la FMOS des six premières promotions.
Méthode : Nous avons mené une étude descriptive transversale de six mois sur les chirurgiens-dentistes formés à la FMOS de Bamako où étaient inclus tous les diplômés des six premières promotions et n’étaient pas inclus les CD formés à la FMOS pendant la période et n’ayant pas acceptés de participer à l’étude ; ceux formés après les six promotions et ceux qui n’avaient pas pu être retrouvé. La collecte des données a été faite à partir d’une fiche d’enquête et le questionnaire administré directement. Le consentement libre et éclairé verbal de chaque participant était obtenu avec respect stricte de l’anonymat.
Résultats : Nos enquêtés étaient des maliens dans 84,4 % des cas suivis de 14, 1% de camerounais et 1,6 % de Tunisiens. Le sexe masculin a été le plus représenté avec 68,8 % des cas et un sex ratio de 2,2. La tranche d’âge de 29 – 33 ans a été la plus représentée avec 62,5 % des cas.
Seulement huit CD sont en formationpostdoctorale dont 4 en DES et 4 en Master. La capitale a été le lieu d’exercice le plus représenté 82,8%. La structure privée a été la plus représenté avec 67,2% et seulement 34,4% pour le publique. Ils exercent en omni pratique exclusive dans 71,9%.
Par rapport à la formation théorique seulement 14,1% étaient très satisfaits tandis qu’ils déclaraient dans 31,3% des cas ne pas être satisfaits de la formation pratique.
Conclusion : l’étude a mis en évidence une inégale réparation des chirurgiens-dentistes sur l’ensemble du territoire national ; des difficultés de formation post doctorale et d’insertion professionnelle chez les diplômés.