survie du cancer du sein dans le service de Gynécologie Obstétrique du CHU Mère Enfant Le Luxembourg
Abstract
Objectif: Etudier la survie du cancer du sein dans le service de gynécologie du CHU ME Le Luxembourg de Bamako.
Methode et materiel : Il s’agissait d’une étude transversale sur les cas de cancer du sein chez la femme du 1er janvier 2016 au 31 octobre 2021, soit sur une période de 05 ans et 10 mois.
Resultat :
Durant notre période d’étude nous avons enregistré 70 cas de tumeurs malignes du sein parmi
41613 consultations gynécologiques soit 0,16% (70/41613 X100). L’âge moyen était de 44,83
ans [16 83] il s’agissait dans la grande majorité des cas des multigestes multipares et le type
histologique était principalement des carcinomes. Selon le modèle de Cox, il ressort que la
survie a varié de 98% à un mois, de 91% à 3 mois à 83% 6 mois, de 61% de 12 mois, 52%
18 mois, 39% 24 mois et de 8% à 36 mois chez les suje ts. On constate qu’il y a une
diminution très rapide de cette survie au fil des mois pendant la période. Les courbes
évolutives de chimiothérapie âpres analyse selon le modèle de Cox tendent à démontrer que
plus elle est réalisée plus la survie est améli orer et longue. Dans le groupe de femmes qui
n’avait pas reçu de chimiothérapie la survie passait de 95% à un mois à 70%, 60% et 10%
respectivement de 3 mois, 6 mois et 12 mois. Cependant ces différences observées sont
statistiquement significatives dans n otre étude. En fonction de la réalisation de la chirurgie il
ressort qu’elle contribue beaucoup à l’amélioration de la survie lorsqu’on les compare aux
sujets non opérés P< 0,05 et selon la réalisation de la radiothérapie, la survie est très
nettement améliorée comparées à celles n’ayant pas bénéficié de radiothérapie avec une
probabilité significative P< 0,05
Concernant
l’ho rmonothérapie elle protège les sujets avec une probabilité statistiquement
significative P< 0,05 L a réalisation du traiteme nt palliatif nous renseigne qu’il n’avait pas
une grande influence sur la vie car il s’agissait pour la plupart des stades avancés c'est à dire
en fin de vie avec une probabilité statistiquement significative P< 0,05
Conclusion : la survie demeure très faible d’où la nécessité des campagnes de dépistage bien organisé et la prise en charge précose et multidisciplinaires des cas.