| dc.description.abstract | Il s’est agi d’une étude descriptive quali-quantitative de type transversale et qui s’inscrit dans
un cadre de résolution d’un problème d’économie de la santé. Elle s’est déroulée sur les douze
mois de l’année 2021 dans les services de soins et médicotechniques du CHU Pr Bocar Sidy
SALL de Kati. L’objectif de cette étude a été de décrire l’utilisation des produits de cession
délivrés par la pharmacie hospitalière à travers l’interview de 37 chefs de service, chefs
d’unités, majors et surveillant général.
Au total sept produits de cession ont été répertoriés au cours de l’étude dont les gants d’examen,
le coton hydrophile, l’alcool 70°, le sparadrap, les seringues, l’eau distillée et le salé 0,9%. Ces
produits de cession ont été utilisés dans les contextes d’asepsie cutanée avant les soins, de
friction hygiénique des mains, des soins infirmiers, d’immobilisation des membres pour le
plâtrage, de gestion des déchets à l’incinération et de la surveillance épidémiologiques à l’entrée
de l’hôpital etc. Les dépenses engendrées par les produits de cession ont été évaluées à environ
25 347 340 FCFA. Ces dépenses ont été majoritairement liées au fonctionnement des services
des urgences et du laboratoire d’analyses médicales. Au cours des interviews, « Inviter la
direction de l’hôpital à payer les factures liées aux produits de cession » a été signalé 11 fois
comme stratégie pour permettre à la pharmacie hospitalière de supporter les dépenses liées aux
produits de cession.
Pour faire face à ce problème, l’administration de l’hôpital devrait appliquer le principe n°2 de
la gestion des médicaments dans le cadre du SDADME, plus précisément cas de réactifs et
dispositifs médicaux. | fr_FR |
