Aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques des lésions iatrogènes de l’uretère au cours de la chirurgie pelviennes
Résumé
Cette étude rétrospective à visée descriptive a porté sur 35 patients, colligée au
CHU Point G durant la une période s’étendant de Janvier 2016 à Décembre
2020. Nous avons collecté trente-cinq (35) cas de lésions iatrogènes des uretères
dans le service soit 0,27% des patients hospitalisés et 2,5% des patients opéré au
cours de notre période d’étude.
La tranche d’âge de nos patients la plus représenté était comprise entre 36 à 45
ans avec des extrêmes de 17 à 80 ans. La chirurgie gynécologique était la grande
pourvoyeuse de traumatisme des uretères, notamment lors des césariennes.
Le délai de diagnostic moyen était supérieur de cinq (5) jours. Un (01) cas de
lésion urétérale a ont été découvert en per - opératoire dans notre étude. Le
diagnostic des lésions iatrogène des uretères avait été évoqué devant les
antécédents immédiats, les signes cliniques et paracliniques et avait été confirmé
lors de la laparotomie.
Les Fuites d’urines et l’anurie étaient les principaux motifs de consultation.
L’échographie abdominale et l’UIV étaient très évocateurs. La portion urétérale
la plus atteinte était pelvienne, sur laquelle les lésions étaient variées : ligature
et/ ou section, une fistule urétéro-utérine et une fistule urétéro-vaginale.Nous avons noté un (1) cas de complication immédiate à type de fuites d’urines
vésico-cutanées et des suppurations pariétales à moyen terme.
Nous n’avons pas noté de complications à long terme. La réimplantation
urétéro-vésicale a été réalisée chez 31 patients. Une néphrectomie droite a été
réalisée chez deux patients.
Il ressort de notre étude que le diagnostic précoce et une prise en charge
adéquate amélioraient le pronostic. La réimplantation urétéro-vésicale était le
traitement de choix et donnait de bons résultats.