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dc.contributor.authorOuologuem, Yadigui
dc.date.accessioned2021-12-29T08:01:58Z
dc.date.available2021-12-29T08:01:58Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.other21P113
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/5067
dc.description.abstractLa transfusion sanguine est une thérapeutique cellulaire visant à corriger un déficit en un des constituants du sang. Cependant, elle est souvent emmaillée par des accidents transfusionnels minimes ou de gravité pouvant engager le pronostic vital du receveur si des dispositions de sécurité transfusionnelle ne sont pas prises. Nous avons mené une étude prospective, descriptive et transversale par recrutement successif du 1er Février 2020 au 31 Mars 2021. L’objectif principal était de déterminer l’incidence des accidents transfusionnels à l’Hôpital Sominé DOLO de Mopti. Au total 8062 poches de sang totales ont été transfusés. Nous avons trouvé 41 incidents transfusionnels sur 8062 produits sanguins transfusés soit une incidence de 5/1000. Parmi les 41 réactions transfusionnelles 22,0 % étaient liés à une erreur de groupage. Les réactions hémolytiques étaient les plus fréquents avec un taux de 46, 3% et près de 30% n’ont pas pu être biologiquement caractérisés à cause du retard de déclaration ou de l’absence de prélèvements ou de la disponibilité de certains examens complémentaires. L’investigation biologique des réactions hémolytiques par la recherche d’agglutinines irrégulières a révélé une prédominance de l’allo-immunisation anti-Rhésus avec une proportion de 31,6% (6/19) suivi de l’allo-immunisation anti KEL 10,5% (2/19) et de l’allo-immunisation anti-MNS 5,3% (1/19). Dans 31,6% (6/19) l’hémolyse n’a pas pu être documentée par nos investigations biologiques utilisées. Les femmes étaient significativement représentées chez les patients ayant fait une réaction dans notre série soit 78,1% vs 21,9% ; p < 0,001. La moyenne d’âge était significativement plus élevée chez les hommes comparés aux femme 31,7 ± 11,7 ans vs 26,9 ± 15,2 ans ; p < 0,001. La tranche d’âge adulte ]19 à 96 ans] a fait significativement plus de réaction transfusionnelle que celle de la tranche d’âge pédiatrique c’est à dire inférieure ou égale à 18 ans soit 56,1% vs 43,9% ; p < 0,001. Nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les sujets rhésus négatif et les sujets rhésus positif en terme de réaction transfusionnelle 0,6% vs 0,5% ; p = 0,7.La létalité était de 7,3 % (3/41) chez les patients ayant eu des réactions transfusionnelles et 0,04% (3/8062) sur les l’ensemble des poches transfusées. Au regard de ces résultats, un certain nombre de mesures comme la vérification du Groupe ABO/Rhésus sur un second échantillon, le test de compatibilité au laboratoire, le contrôle ultime au lit du malade, la déclaration obligatoire et rapide des incidents transfusionnels pourraient faire régresser l’incidence et la létalité des accidents transfusionnels.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako
dc.subjectSanté publique
dc.subjectHémovigilance
dc.subjectRéaction transfusionnelles
dc.subjectSominé DOLO
dc.subjectMopti
dc.subjectAccidents transfusionnels
dc.subjectAnticorps irréguliers
dc.titleAccidents transfusionnels et anticorps irréguliers à l’hôpital Sominé DOLO de Mopti
dc.typeThesis


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