Etude de la conformité des prescriptions antipaludiques aux normes et directives du programme national de lutte contre le paludisme dans le centre de Sante de référence de la commune iii du district de Bamako
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Date
2019Auteur
Sidibé, Ibrahim Soulé
Sidibé, Ibrahim Soulé
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L'objectif était d'étudier l'usage du protocole national de prise en charge du paludisme. Nous avons réalisé une étude transversale rétrospective pour évaluer la conformité de la prescription des antipaludiques selon le protocole national de prise en charge du paludisme simple et grave dans la commune III du district de Bamako. Elle s'est déroulée du 01 mai au 31 aout 2018 et a permis d’enregistrer 245 cas de paludisme. Les patients de sexe féminin étaient les plus représentés avec un sexe ratio de 1,8. La tranche d’âge la plus touchée était les enfants de 0-5ans avec 43,27%. La plus part des prescriptions étaient faites par les médecins avec 63,67% suivi des sages-femmes avec 22,45%. Parmi les sujets souffrants de paludisme, 10,2% était de cas grave. Le test de diagnostic biologique a été systématiquement fait chez 95,51% des patients. Dans notre étude, les cas de paludisme non compliqué ont été traités avec diverse molécules antipaludiques : l’Artéméther-Luméfantrine comprimé (65,45%), suivi par la quinine en comprimé (13,64%). Deux cas de paludisme non compliqué ont été traités avec l’artésunate injectable et un cas avec l’Artéméther injectable. Le schéma préconisé par le programme national de lutte contre le paludisme n’était pas respecté par une grande partie des prescripteurs soit 34,55%. Par contre tous les cas de paludisme grave ont été traités avec artésunate (80%) et l’Artéméther (20%) ce qui est conforme au schéma préconisé par le programme national de lutte contre le paludisme au Mali. Dans notre étude, 2,08% des patients avaient bénéficié d'un traitement du paludisme non compliqué dont la durée était supérieure ou inférieure à 3 jours et 9,03% des patients avaient reçu une posologie incorrecte. La majorité des prescripteurs soit 94,29% ont affirmé être au courant du protocole de traitement mis en place par le PNLP