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dc.contributor.authorFansi, Henri Sorel
dc.date.accessioned2021-11-11T11:25:19Z
dc.date.available2021-11-11T11:25:19Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4862
dc.description.abstractLe but de notre étude était d’étudier l’observance des mesures barrières de lutte préventive au Covid-19 dans les officines privées et certains marchés des six communes de Bamako. Nous avons réalisé une étude transversale à un passage avec un échantillonnage non probabiliste à proportion raisonnée constitué de 100 répondants issus des officines et 100 autres issus des magasins de denrées alimentaires des marchés des six communes de Bamako. Nos résultats ont révélé que le personnel de 74% des officines et 18% de ceux des magasins de denrées alimentaires se lavaient les mains à leur prise de service. Ils avaient été formés au bon usage des masques pour 68% des officines et 11% des magasins de denrées alimentaires. Ils portaient rigoureusement les masques pour 62 % des officines et 8% des magasins de denrées alimentaires. Ils utilisaient les gels hydroalcooliques fréquemment pour se désinfecter les mains pendant leur service pour 76% des officines et 33% des magasins de denrées alimentaires. Enfin, 82% des établissements enquêtés avaient un personnel qui avait la maitrise du lavage des mains à l’eau savonneuse ou la friction avec le gel hydroalcoolique selon les recommandations de l’OMS. Par ailleurs, le quart des officines disposait des cordons de sécurité, des marques de distanciation sociale, et désinfectaient l’argent tandis que les magasins n’avaient de marque de distanciation ni les cordons de sécurité. Le tiers des officines et un magasin sur cent disposaient d’un responsable du suivi des mesures barrières, un agent de sécurité. L’accès à ce tiers d’officines et cet unique magasin était conditionné par le lavage des mains. Une officine sur dix et un magasin sur cent exigeaient obligatoirement le port de masque à leurs clients. Une officine sur deux formait leur personnel sur le bon usage du kit de lavages des mains. Aussi 2% des officines disposaient d’un responsable des gestions des déchets issus des dispositifs de protection avec une poubelle adéquats selon les recommandations de l’OMS. Aucun magasin n’en disposait. Ces mesures barrière d’intérêt commun avaient été pratiquement ignorées par la grande majorité des officines et pratiquement inexistantes dans les magasins de denrées alimentaires. Il ressort de notre étude que des manquements importants ont été observés sur l’existence dans les établissements des dispositifs de protection, l’usage correct de ceux-ci, le respect des mesures barrières, et l’organisation à l’interne pour faire face à la pandémie. Les mesures barrières d’intérêt commun ont été carrément délaissées au profit des gestes barrières d’intérêt individuel. Il convient au ministère de la Santé à travers ces partenaires (OMS, MSF, conseil national de l’ordre des pharmaciens) ; aux vues de ces résultats, de promouvoir le respect des mesures barrière par l’organisation perpétuelle des formations en masse au bon usage des dispositifs de prévention, aux lavages des mains la désinfection du milieu de travail et la gestion des déchets issus des dispositifs de prévention. Ceci pour éradiquer cette pandémie qui progresse dans le monde et en particulier au Mali.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries21P62;
dc.subjectSanté Publiquefr_FR
dc.subjectOfficinefr_FR
dc.subjectObservancefr_FR
dc.subjectMesures barrièresfr_FR
dc.subjectCOVID 19fr_FR
dc.subjectMagasinfr_FR
dc.subjectDenrées alimentairesfr_FR
dc.titleEtudes de l’observance des mesures barrières de lutte contre la covid-19 dans les officines privées et de certains marchés des six communes du district de Bamako.fr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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