| dc.description.abstract | La dissémination mondiale de la résistance aux antimicrobiens n’est pas un fait nouveau cependant, elle atteint continuellement plusieurs souches bactériennes. Cette résistance croissante limite le choix des antibiotiques dans le traitement de certaine infection urinaire. Ce travail qui avait pour but d’étudier le profil de résistance aux antibiotiques des souches uropathogènes dans la population drépanocytaire au CRLD nous a permis de documenter chez 145 patients enrôlés dans notre étude, le profil de résistance des souches bactériennes isolées. Ces patients enrôles étaient constitués de 76 patients homozygote SS, suivi de 48 double hétérozygote SC, 12 Sβ⁺ thalassémie et 9 Sβ⁰ thalassémie. L’âge moyen de nos patients était entre 16 et 25 ans, le sexe féminin a été le plus représente. Au terme de cette étude, nous avons isolées 18 bactéries soit 12,4% d’infection urinaire bactérienne. Les bacilles à Gram négatif non exigeant de la famille des entérobactéries ont dominé notre étude, E. coli était incriminé dans 44,4% suivi de K. pneumoniae 5,6%. Les coupes à Gram positif étaient responsables dans cette population étudiée d’infection urinaire dans l’ordre de 16,7% respectivement pour S. aureus et E. faecalis suivi de 11,1% d’E. faecium et 5,6% respectivement de S. agalactiae et K. pneumoniae.
L’antibiogramme de nos souches a révélé plusieurs phénotypes de résistance.
Au vu de cette étude, l’antibiothérapie au cours de l’infection urinaire pourrait être révisé pour une meilleure prise en charge du drépanocytaire | fr_FR |
