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dc.contributor.authorKonaté, Bourama
dc.date.accessioned2021-05-18T07:46:47Z
dc.date.available2021-05-18T07:46:47Z
dc.date.issued2021
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/4561
dc.description.abstractContexte : L’antibiorésistance représente un véritable enjeu de santé publique, selon une étude britannique la résistance aux antibiotiques serait responsable de 700 000 décès par an. Ce nombre serait porté à 10 millions à l’horizon 2050. Son surcoût global est estimé à 100 000 milliards de dollars US (USD) de produit intérieur brut supplémentaire en 2050 par rapport à l’année 2014. Causé principalement par l’usage massif et irraisonné des antibiotiques, le pharmacien d’officine doit s’investir pour lutter au quotidien contre une utilisation inappropriée de ces médicaments. Ainsi, l’idée de ce travail est d’évaluer la pratique des pharmaciens de Bamako dans la lutte contre la résistance bactérienne aux antibiotiques. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale de type descriptive qui s’est déroulée en milieu officinal et a concerné 60 officines dans le District de Bamako. Elle a été réalisée à travers deux fiches d’enquête dont l’une adressé aux pharmaciens et l’autre aux auxiliaires de ces pharmacie. Menée du 23 mars au 23 mai 2020, l’enquête nous a conduit aux résultats suivants. Résultat : Tous les pharmaciens interrogés étaient conscients du danger que représente l’antibiorésistance sur la santé publique et ont tous affirmés qu’ils sont indispensables pour bien mené la lutte contre la résistance bactérienne aux antibiotiques. Selon eux, la sensibilisation des utilisateurs au bon usage des antibiotiques constitue l’un de leurs principales missions dans cette lutte puisqu’ils sont tous persuadé que l’antibiorésistance est dû principalement à l’usage abusif et irraisonné des antibiotiques. Cependant, 90% des pharmaciens dispensaient les antibiotiques en automédication. Néanmoins, 83,3% d’entre eux se renseignaient sur la cause de ces demandes d’ATB en automédication et 80% de nos officinaux prenaient le temps d’expliquer aux clients les risques liés aux usages irraisonnés de ces produits. 75% des pharmaciens ont affirmés qu’ils faisaient des activités de sensibilisation et de formation dans leurs officines alors que les 90% des personnelles disaient de n’avoir jamais participés à de telles activités. Seulement 45% des personnels connaissaient l’antibiorésistance tandis qu’ils étaient 93,3% à livrer les ATB sans ordonnance. Conclusion : Ainsi, vu ces résultats nous avons conclu que le rôle des pharmaciens d’officines dans la lutte contre la résistance bactérienne aux antibiotiques n’est pas satisfaisant au niveau du district de Bamako.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisherUSTTBfr_FR
dc.relation.ispartofseries21P32;
dc.subjectSanté publiquefr_FR
dc.subjectPratique professionnellefr_FR
dc.subjectAntibiorésistancefr_FR
dc.subjectRôlefr_FR
dc.subjectPharmacien d’officinefr_FR
dc.subjectRésistance bactériennefr_FR
dc.subjectAntibiotiquesfr_FR
dc.titleRôle du pharmacien d’officine dans la lutte contre la résistance bactérienne aux antibiotiquesfr_FR
dc.typeThesisfr_FR


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