Les rétrécissements urétraux chez l'homme au service d'urologie de l'hôpital de Sikasso.
Abstract
Il s'agit d'une étude descriptive et prospective qui a porté sur 30 cas de rétrécissement urétral chez l'homme, dans le service d'urologie de l'hôpital de Sikasso d'Octobre 2018 à Septembre 2019 soit 12 mois. Il est apparu que le rétrécissement urétral chez l'homme représente 4,74% des consultations et 8% des activités chirurgicales urologiques. La moyenne d'âge a été 54 ans avec des extrêmes compris entre 10 et 80 ans. L'ethnie senoufo a été la plus représentée avec 36,67% des cas. La dysurie a été le motif de consultation le plus fréquent, soit 43,33% des cas. Les gonococcies ont été l'ATCD urologique le plus fréquent soit 33,33% des cas. L'ATCD chirurgical le plus fréquent a été le rétrécissement urétral soit 16,67% des cas. Le signe physique le plus fréquent était le globe vésical, soit 56,67% des cas. L'urètre bulbaire a été le segment le plus atteint avec 50% des cas. L'Escherichia coli a été le germe le plus représenté, soit 33,33% des cas. L'infection urinaire a été la cause la plus fréquente soit 36,67% des cas. Dilatation rétrograde itérative a été la technique la plus utilisée, soit 40% des cas, suivie de l'urétrorraphie termino-terminale avec 33,33% des cas. Le résultat à court et moyen terme a été bon dans 66,67% des cas, moyen dans 30%, mauvais dans 3.33% des cas. La durée d'hospitalisation a varié de 5 à10 jours chez 46,67% des patients. A long terme elle a été bonne dans 90% des cas et mauvaise dans 3cas, soit 10%. Mots clés : urètre, rétrécissement, dysurie, rétention d'urine, dilatation