Etude des raisons d’abandons des méthodes contraceptives de longue durée et Dépo provera dans le CSCOM U de Banconi
Résumé
Introduction : La sensibilisation de nos communautés sur la planification des naissances fut mal perçue et mal comprise d’où la réticence de plusieurs couples d’adhérer aux différentes méthodes proposées. L’objectif général de l’étude est de conduire une enquête d’opinion sur les raisons d’abandon de la méthode contraceptive choisie par les femmes du centre de santé communautaire universitaire de Banconi. Méthode et Matériels : Cette étude s’est déroulée au CSCom U de Banconi commune I du district de Bamako. Il s’agissait d’une étude descriptive, transversale qui s’est déroulée du 1er au 15 décembre 2020. Résultats : La tranche d’âge de 17 à 45 ans était majoritairement représentée avec 92,6%. L’implant était la méthode la plus discontinuée chez 56,5% des enquêtées suivi de depo provera avec 38,9% et du DIU 3,7%. Soixante-quatre virgule huit pourcent (64,8%) des enquêtées ont arrêté leur méthode de contraception pour cause effets secondaires suivi de 13% pour cause de rumeurs et mythes et parmi les effets secondaires l’arrêt des règles était le plus noté chez 22,2%. Conclusion : L’arrêt des contraceptifs est un phénomène mal compris. La presque totalité des femmes enquêtées (80,8%) ont utilisé une méthode de contraception dans le contexte de post partum. L’implant était la méthode la plus discontinuée soit plus de la moitié de nos femmes enquêtées. Pour les raisons d’arrêt de méthodes de contraception de longue durée, plus de la moitié des enquêtées ont arrêté leur méthode pour cause effets secondaires et suivi de 13% pour cause de rumeurs et mythes. Cependant, parmi les effets secondaires l’arrêt des règles était la plus fréquent.