dc.description.abstract | Introduction : L’insuffisance cardiaque(IC) est une pathologie chronique fréquente touchant environ un million de personnes en France [1].
C'est une affection grave avec une mortalité élevée, par aggravation progressive ou morte subite. Les signes cliniques sont divers et d'intensité variable : dyspnée d'effort ou de repos, oedèmes périphériques, oedèmes aigus du poumon, choc cardiogénique. Ils permettent ainsi de définir la sévérité de la maladie grâce à la classification de la NewYork Heart Association(NYHA).Cette pathologie est souvent la conséquence d'une altération importante de la contractilité myocardique caractérisée par une baisse de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG).Le traitement de première intention repose principalement sur cinq classes médicamenteuses: les inhibiteurs de l'enzyme de conversion(IEC), les antagonistes de l'angiotensine II , les diurétiques, les anti aldostérones et les bêtabloquants grâce auxquels des associations sont réalisées et les posologies adaptées au cas par cas avec la réalisation de titration [2].
Méthode :
Il s’agit d’une étude périodique, mais rétrospective des patients suivis par télésurveillance CARELINE®.
Les données ont été collectées entre le 1er mai 2020 et le 30 septembre 2020 (6 mois).
- Les paramètres étudiés étaient : la prévalence des alertes de prise de poids de plus 2 kg, les aspects cliniques : Poids, les aspects paracliniques : électrocardiogramme, Echo-cardiaque, Kaliémie, Créatininémie.
- Recueille des données par Orbis DPI, CARELINE.
Résultats : Nous avons dénombré 58 cas dont 24 patients qui sont sous sacubitril/valsartan et 34 qui ne sont pas sous sacubitril/valsartan , 62.5% des patients sous sacubitril/valsartan étaient des hommes pour 37.5% de femmes dans l’étude.
6 patients (10.34%) avaient 85 ans et plus. La majorité avait un âge entre 66 et 75 ans et plus soit 22 patients (37.93%).
12 patients (50%) sous sacubitril/valsartan avaient entre 66 à 75 ans et le reste des 50% était partagé entres les autres tranches d’âge. Il n’y a pas de relation statistiquement significative entre les cardiopathies et le rythme cardiaque des patients sous sacubitril/valsartan et non sacubitril/valsartan (p > 0,05).
La cardiopathie ischémique et le rythme sinusal sont les plus retrouvés chez les patients sous sacubitril/valsartan avec respectivement 24.13% et 41.37% des cas. 81 alertes (36.48 %) de prise de poids de plus 2 kg observés chez les patients sous sacubitril/valsartan pour 141 alertes (63.51%) qui ne sont pas sous sacubitril/valsartan . Il existait un lien statistiquement significatif entre l’élévation de la Kaliémie et le traitement du sacubitril/valsartan (p = 0,000). Il existait un lien statistiquement significatif entre la créatinémie et le traitement du sacubitril/valsartan (p = 0,000). La majorité des patients avaient une augmentation de la FEVG à 2% dans 41,67% des cas. Aucune augmentation n’a été observée chez 70,59% qui n’étaient pas sous sacubitril/valsartan .
Conclusion :
Malgré les limites de ce travail, les résultats tendent à montrer un intérêt du sacubitril/valsartan dans la simplification de la télésurveillance des IC, en diminuant le nombre d’alertes pondérales de 17,5%. La puissance insuffisante de cette étude ne permet pas d’extrapoler sur l’intérêt thérapeutique de | fr_FR |