Impact de la CPS sur la transmission du paludisme dans les 3 localités à Dioro, Missira et Sélingué 2018-2019 au Mali. LBMA
Résumé
Malgré les efforts consentis par différents acteurs, le paludisme reste encore de nos jours un problème majeur de santé publique dans le monde. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact de la chimioprevention du paludisme saisonnier dans les localités de Dioro, Missira et de Sélingué. Notre étude c’est déroulé pendant 8 mois. Après un protocole d’étude établit par le LBMA et validé par le comité d’éthique de l’INSP (Institut National en Santé Publique), nous avons fait le recensement des enfants âgés de 03 à 59 mois à l’aide des CRF (fiches de report des cas). Face à des cas de paludisme simple confirmés par goutte épaisse chez des enfants de 03 à 59 mois. Il s’agit d’une étude qui a pour but de vérifier l’efficacité de la CPS qui consiste à administre (SP+AQ) pendant 4 mois a un mois d’intervalle dans la zone du sahel ou les 2 médicaments conservent leurs efficacités antipaludéens, après avoir répondu favorablement nos critères inclusion. Au total nous avions enrôlée 432 enfants âgées de 03 à 59 mois dont 74,76% étais de Dioro suivi de 14,85% de Missira. Dans notre étude nous avions remarqué la majorité des enfants qui ont reçu les 4 passages du 3 doses (SP+AQ) avait une prévalence très élevée par rapport aux autres soit 59,02%. Cette prévalence des enfants était plus élevée pendant la saison sèche avec 52,79% et elle ne varie pas en fonction des saisons après la vérification par le test de FICHER avec le risque α= 5% dans notre étude. Les enfants avaient reçu leurs doses de CPS pendant les différents passages dont 82,63% n’ont déclaré de ne pas avoir d’effet indésirable malgré que 10,17% ont déclaré avoir vomis.