Sensibilite aux antibiotiques des souches de pseudomonas aeruginosa isolees de 2004 a 2009 au CHU du Point G
Résumé
Introduction : Le but de notre travail était d’étudier la sensibilité aux antibiotiques de Pseudomonas aeruginosa de 2004 à 2009 au laboratoire de biologie médicale et hygiène hospitalière du centre hospitalier universitaire du Point G Méthodes : L’isolement des souches de P. aeruginosa a été réalisé sur la gélose de Drigalski. L’identification des souches a été faite à l’aide des disques d’oxydase et sur la base des caractères biochimiques. L’étude de la sensibilité des souches de P. aeruginosa a été faite par la méthode ses disques. Résultats : Les souches de P. aeruginosa ont été isolées d’urines (46 %), de pus (26,4 %), de prélèvement vaginal (16,5 %), d’hémocultures (5,2 %). Les antibiotiques actifs sur nos souches de P. aeruginosa ont été la colistine (100 %), la ceftazidime (89,6 %), l’amikacine (80,8 %), la ciprofloxacine (59,1 %), la gentamicine (57,8 %), les sulfamides (50,9 %). Les souches externes de P. aeruginosa n’ont pas été plus sensibles à la ceftazidime (93 % versus 88,4 % ; P = 0,314), l’amikacine (82,8 % vs 80,1 % ; P = 0,984), la gentamicine (58,9 % vs 57,4 % ; P = 0,84), la ciprofloxacine (70,7 % vs 55,2 % ; P = 0,055), aux sulfamides (56,1 % vs 49,1 % ; P = 0,358) que les souches hospitalières. Les principaux phénotypes de résistance aux β-lactamines ont été la céphalosporinase inductible (46,3 %), l’association céphalosporinase inductible + pénicillinase (43,3 %), la céphalosporinase hyperproduite (10 %). La résistance aux antibiotiques de P. aeruginosa a évolué de façon irrégulière. Conclusion : La colistine, la ceftazidime et l’amikacine ont été les antibiotiques les plus actifs sur nos souches de P. aeruginosa.