Pratique de l'anesthesie loco-regionale a propos de 1261 cas.
Date
2013Auteur
Keita, M
Samaké, B
Goïta, D
Traore, Drissa
Dicko, H
Houndjé, P
Camara, B
Diallo, B M
Diallo, D
Koïta, A
Doumbia, D
Coulibaly, Y
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
Etait de faire le point de la pratique de l'ALR au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G, de janvier 2004 à décembre 2008. Il s'agissait d'une étude retrospective, évaluant la pratique de l'ALR. Les données démographiques, l'acte chirurgical, les caractéristiques techniques du geste effectué, le type d'anesthésique local utilisé, les événements indésirables ont été évalués. L'ALR avait concerné 1.261 patients, soit 8,30%. La classification de l'American Society of Anesthesiology (ASA) était utilisée pour l'évaluation des patients en chirurgie programmé. Les patients étaient de la classe ASA1 (50,40%) et de la classe ASA2 (49,60%). Les principaux actes chirurgicaux étaient: l'adénomectomie 26,20%, la césarienne 23,80% et la fistulorraphie 19,04%. Les techniques d'ALR réalisées étaient: la rachianesthésie, 87,60%, l'anesthésie péridurale, 12%. Trois cents trois événements indésirables soit 24% ont été rapportés, dont trois soit 1% ont entrainé le décès du patient. L'incidence de l'hypotension artérielle a été de 94,40%, la bradycardie de 4,6%. Les trois arrêts cardiaques ont été fatals (0,024‰). Les patients opérés sous rachianesthésie et les patients âgés de 60 ans et plus avaient présenté plus d'événements indésirables avec respectivement 20% et 10,38% pour un p La pratique de l'ALR au CHU du Point G est caractérisée par des événements indésirables et un nombre de décès faible. Les patients opérés sous rachianesthésie et les patients âgés de 60 ans et plus sont les plus exposés aux événements indésirables.