Comportement a risque de transmission du HIV des eleves et etudiants de Douala, Cameroun.
Date
2013Author
Essomba, Emmanuel Noel
Bita Fouda, André
Lehman, Léopold
Metadata
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L'une des mesures prises au Cameroun en vue de la riposte à l'infection du virus de l'immunodéficience humaine est l'organisation d'une campagne de sensibilisation annuelle dénommée « Vacances sans SIDA ”. Celle de 2011 a permis de mener une étude incluant 2509 jeunes volontaires, avec pour objectif de répertorier les différents comportements résiduels et/ou nouveaux, exposant à cette infection, dans un contexte caractérisé par une multiplication des campagnes de sensibilisation. Toutes les personnes s'étant présentées aux stands de dépistage avaient été intégrées dans cette étude. Un questionnaire prétexté avait permis de collecter les données. Les associations entre différentes variables avaient été évaluées par calcul des Odds-Ratios bruts et de leurs intervalles de confiance à 95%. Le sexe ratio était de 1,2 en faveur du sexe féminin et la moyenne d'âge de 25,52 ± 3ans, avec une séroprévalence de 3,98%. Concernant le test du VIH, 55,4% de lycéens, 36,3% d'universitaires et 8% du primaire avaient respectivement fait un test du VIH (p= 0,000). En fonction du sexe, 28,9% de garçons contre 24,5% de filles avaient des antécédents d'IST (p= 0,014). Ils étaient également présents chez 27,4% d'hétérosexuel contre 72,2% d'homosexuels (p=0,000) et chez 34,5% d'enquêtés qui avaient plusieurs partenaires sexuels contre 24,9% qui en avaient un seul (p=0,000). Par ailleurs 23,1% d'utilisateurs systématiques de préservatifs en avaient connu. Les données retrouvées sont conformes à la littérature. Notamment les approches socioculturelles et économiques de ces comportements à risque. Le constat majeur est la diminution des comportements à risque en fonction du niveau d'instruction. Il est donc recommandé l'amélioration des connaissances du VIH/SIDA dès le niveau primaire.