Etude de l'impact des gites larvaires sur l'infectivite des gametocytes de Plasmodium Falciparum chez Anopheles Gambiae s.l en zone d'endemie palustre de Nanguilabougou - Mali.
Date
2015Auteur
Diallo, Mouctar
Sangaré, Djibril
Traoré, Alou
Mariko, Modibo
Diarra, Seydou
Diallo, Moussa
Coulibaly, Boubacar
Dao, Adama
Doumbo, Ogobara
Traoré, Cheick F
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
De nombreuses études ont montré l'influence de certaines bactéries vivant dans les gites larvaires sur le développement du parasite chez les anophèles vecteurs du paludisme. Le but du présent travail consistait à étudier l'impact des gites larvaires sur l'infectivité des gamétocytes de Plasmodium falciparum chez Anopheles gambiae s.l par la technique d'infestation sur membrane. Pour réaliser ce travail, une étude d'infestation expérimentale a été conduite de septembre 2010 à janvier 2011 dans un village de savane sud soudanienne du Mali. Des passages transversaux ont été effectués pour la collecte des larves et la sélection des porteurs de gamétocytes. Les femelles issues des larves de stades L3 et L4 ont été utilisées pour les séances d'infestation expérimentale. Les enfants porteurs de gamétocytes étaient âgés de 4 à 12 ans. Les bactéries identifiées dans l'eau des gites chez les larves et les adultes de moustiques étaient : Escherichia coli, Salmonella s.p., Klebsiella oxytoca, Pseudomonas s.p., Staphylococcus s.p., Shigella sp. La charge oocystique des moustiques infectés n'avait pas varié de façon significative en fonction des gites (F=1,517 ; P=0,230). De faibles taux d'infection (5,4% et 2,8%) ont été observés dans les gites et chez les moustiques contenant K. oxytoca et Shigella. Le taux d'engorgement (62,4% ; 60,9% ; 67,7%) et le taux de mortalité (66,4% ; 64,9% ; 61,9%) d'An. gambiae n'ont pas varié significativement en fonction des gites larvaires,[(P= 0,15) ; (P= 0,22)].