| dc.description.abstract | Introduction : La chlamydiose génitale est une IST fréquente, ouchant particulièrement les
adolescents et jeunes adultes. Mal diagnostiquée, elle peut entraîner infertilité, infections
pelviennes et transmission néonatale. Méthodologie : Une étude qualitative a été menée d’avril à
novembre 2025 au Burkina Faso dans le cadre du projet Pfizer FAPH. La population d’étude
comprenait douze responsables de programmes de santé sexuelle et reproductive et membres
d’ONG ou associations travaillant dans ce domaine. Résultats : L’analyse FFOM a révélé que les
forces de Ouagadougou incluent un réseau dense de structures de santé offrant dépistage et
traitement, l’intégration progressive de l'éducation à la vie sexuelle et reproductive dans les écoles,
et l’engagement actif des ONG et associations de jeunes. Les faiblesses concernent la formation
insuffisante des prestataires, le sous-diagnostic de la chlamydiose asymptomatique et la
stigmatisation liée à la sexualité des adolescents. Parmi les opportunités, on note le financement et
l’appui des organisations internationales et l’utilisation des technologies numériques pour la
sensibilisation, tandis que les menaces incluent l’automédication, la précarité économique, les
tabous socioculturels et les inégalités de genre. La matrice TOWS a permis de définir des stratégies
: SO (utilisation des réseaux sociaux et renforcement des ONG), WO (formation des prestataires
et déploiement de tests PCR), ST (mobilisation des leaders communautaires et plateformes
numériques pour contourner les tabous) et WT (création de cliniques mobiles et intégration d’une
éducation à la vie sexuelle et reproductive adaptée). Conclusion : Les résultats soulignent que la
chlamydiose génitale chez les jeunes de 15 à 24 ans constitue un défi majeur de santé publique à Ouagadougou, mais que des leviers stratégiques existent pour améliorer la prévention et le contrôle
de cette infection. | fr_FR |
