| dc.description.abstract | Cette étude, menée dans la commune de Kati du 15 octobre 2024 au 15 juillet 2025, a porté sur les attitudes, connaissances et pratiques des femmes concernant l’usage des bouillons cubes dans la préparation alimentaire. Au total, 741 cas ont été recensés, dont 707 femmes de ménage et 34 établissements restaurateurs.
Les résultats montrent que 77,5 % des participantes étaient mariées. Le bouillon « Kadi » était le produit le plus utilisé (50,2 %), choisi principalement pour son goût (89,1 %). Plus de 88,7 % des utilisatrices consommaient entre 1 et 5 cubes par jour, avec une durée moyenne d’utilisation supérieure à 20 ans chez 33,9 % d’entre elles. Les maladies chroniques les plus fréquemment rapportées étaient : l’hypertension artérielle (31,3 %), l’ulcère gastro-duodénal (21,1 %) et l’impuissance masculine (18,8 %). Environ 16 % des usagers déclaraient souffrir d’une maladie chronique. Le déficit financier a été identifié comme la principale raison de la persistance de la consommation, malgré les risques connus. Le poisson était le substitut alimentaire le plus cité pour remplacer les bouillons cubes (42,7 %). En outre, 5,1 % des femmes mariées rapportaient une infertilité secondaire.
Ces données soulignent un usage massif, ancien et fortement ancré dans les habitudes culinaires, motivé par le goût et la contrainte économique, avec des implications sanitaires préoccupantes nécessitant une intervention de santé publique ciblée. | fr_FR |
