| dc.description.abstract | Introduction : Une manifestation post vaccinale indésirable désigne tout événement médical
défavorable suivant la vaccination, qu’il ait ou non un lien de causalité avec l’utilisation du
vaccin. Au Mali, 2 % de raisons de non vaccination, sont attribuables à la peur des effets
secondaires dus aux manifestations post-vaccinales indésirables.
Objectifs : Étudier les effets indésirables post-vaccinaux du PEV de routine au CSRéf de la
commune III du district de Bamako
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale à collecte prospective
de données d’enfants vaccinés au cours du PEV de routine dans le CSRéf de la commune III de
district de sur une période de 12 mois allant de décembre 2022 au Novembre 2023. Les données
ont été recueillies sur une fiche d’enquête individuelle, élaborée par nous-même et remplie à
partir des dossiers des malades.
Résultats : Tous nos agents enquêtés étaient de sexe féminin de niveau d’instruction du
secondaire dans 50% et universitaire dans 25% en qualité de technicien de santé à 50%. Tous
nos agents avaient reçu une formation sur la vaccination et leur nombre d’année d’expérience
moyen était de 10,19 ± 9,022 ans avec des extrêmes de 2 et 19 ans. Sur 234 vaccinations au
cours de l’étude, 85,5% était de qualité bonne, aucune vaccination n’avait été mal faite. Les
mères des enfants vaccinés étaient majoritairement des femmes au foyer (37,2%), mariée
(93,2%) et du niveau d’étude du secondaire (38,9%). Les enfants quant à eux étaient âgés dans
80,8% des cas de moins de 3 ans et de sexe féminin dans 50,9%. 70 patients soit 29,9% avaient
présenté MAPI. La fièvre était la MAPI la plus représentée avec un taux de 97,1%, un seul
enfant a présenté plusieurs manifestations ; le nombre moyen de MAPI par enfants était de 1,67.
La durée moyenne des manifestations post-vaccinales était de 1,71 jour avec des extrêmes de
de 1 à 3 jours. Les enfants ayant reçu le Penta 1+ Polio 1 + Pneumo + Rota 1 étaient plus sujets
au MAPI au taux de (96,2%). Pour la prise en charge ; les antalgiques ont été les plus utilisés
92,9%, les antibiotiques 4,3% et les anti-inflammatoire non stéroïdiens 11,4%. Aucun enfant
n’avait séquelle après le traitement
Conclusion : La survenue des MAPI n’était pas corrélée au vaccin administré et le traitement
reçu c’était à base d’antalgie. La prise en charge en cas de MAPI est à la charge des mères
d’enfants. | fr_FR |
