La prise en charge du paludisme dans les centres de santé communautaire du district sanitaire de Kadiolo, avant et après la formation des prestataires.
Résumé
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique basée sur le dépouillement des registres de
consultation allant du 1er juin au 31 aout 2015 et du 1er septembre au 30 novembre 2016. Elle a porté
sur un échantillon de 16177 cas présumés de paludisme dans 12 CSCom du district sanitaire de
Kadiolo.
L’objectif général était d’étudier l’impact des formations sur la qualité du diagnostic et du traitement des
cas de paludisme simple et grave.
Au terme de notre étude, nous avons constaté que :
Les cas de paludisme confirmés étaient 46.8% avant la formation contre 53.2% après la formation;
quant au traitement correct, il était de 44.0% pour le paludisme simple et 49.1% pour le paludisme
grave avant la formation contre 56.0% pour le paludisme simple et 50.9% pour le paludisme grave
après la formation. Nous avons aussi constaté que tous les cas confirmés ont été traités correctement. Le respect de la politique nationale a été fortement influencé par le non enregistrement des Tests de
Diagnostic Rapide(TDR) et la non maîtrise des critères de gravité du paludisme par les prestataires. Les
principaux prestataires chargés de la prise en charge des cas du paludisme étaient les infirmiers dans
les structures concernées.
La majorité des intrants antipaludiques était disponible dans toutes les structures visitées pendant la
période de l’étude.
Formation des agents chargés de la prise en charge ; seulement 38,3% avaient été formés aux nouvelles
recommandations thérapeutiques.
Concernant les examens biologiques, 10/12 des structures ne disposaient pas de laboratoire pour la
réalisation de GE.