L'insuffisance rénale aigue chez les patients hospitalisés pour les phénomènes liés au VIH au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU Point G.
Abstract
Introduction : L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une rétrovirose due aux VIH1 et VIH2 infectant l’homme et responsable du syndrome de l’immunodéficience acquise (sida) qui est la complication tardive et la plus grave de l’infection par le VIH. Aucune région du monde n’est épargnée par l’épidémie du VIH/sida.
Objectif : Le but de notre étude était d’étudier le Profil évolutif de l'insuffisance rénal aigue chez les patients hospitalisés pour les phénomènes liés au VIH au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU point G.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective (11 mois ; du 01 janvier 2024 au 31 octobre 2024, des données sur 11 mois.
Résultats : Parmi 344 PVVIH, 44 avaient une atteinte rénale soit une prévalence de 12,8%. L’âge moyen était de 41,71 ± 11,68 ans. L’échantillon était constitué de 27 femmes et 17 hommes avec un sex-ratio à 1,6. Les ménagères étaient dominant avec un taux de 38,6%, le régime polygame était les plus représentés avec 11,4%, le niveau d’étude le plus représenté était les non scolarisés avec un taux de 77,3%, la majorité des patients était admis pour AEG (77,3%), le VIH type I représentait 90,4%, les plis de déshydratations était présent chez 65,9%, l’amaigrissement était présent chez 75% des patients, la symptomatologie dominante était l’asthénie, anorexie, Amaigrissent avec respectivement 81,8%, 81,8%, 68,2%, la créât était élevé chez tout nos patients, le diagnostic de IRA dominant était IRA fonctionnelle avec 50% avec comme pour étiologie la déshydratation extra cellulaire avec 81,8%, tout nos patients on reçut des antibiotiques et la réhydratation, la transfusion sanguine iso groupe a été faites chez 54,4% des patients et la dialyse chez 15,9%. L’évolution était favorable pour 29,5%, le taux de létalité était de 54,5%, 15% des patients sont sortis contre avis médical.
Conclusion : Il ressort de cette étude que la fréquence de l’atteinte rénale chez les personnes vivant avec le VIH est élevée. Une surveillance étroite de la fonction rénale chez ces patients s’avère donc indispensable.