Profil radiographique des fractures chez les enfants de 0 à 15 ans au centre de santé de référence de la commune V
Résumé
Introduction :
Les fractures pédiatriques constituent un réel problème de santé publique. [51]. Elles peuvent concerner un ou plusieurs os [4]. La radiographie de face et profil et l’échographie sont indispensables pour le diagnostic et le suivi thérapeutique.
Le but de ce travail était d’écrire les signes cliniques et les anomalies retrouvées à la radiographie et l’échographie.
Patients et matériel : Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive avec collecte prospectives des données allant du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022.
Une table radiographie semi mobile de marque Stéphanie a permis la réalisation des incidences. Une chaine de minéralisation a permis le traitement des images. Un appareil d’échographie de marque EDAN ACCLARIX muni d’une sonde superficielle de 12Mhz a servi pour la réalisation des examens échographiques. Des coupes frontales, sagittales et longitudinales ont été réalisées.
Résultats :
Nous avons colligé 120 enfants de 0 à 15 ans sur 415 examens radiographies pédiatriques réalisés soit 29%. Toutes les tranches d’âge ont été concernées avec des proportions variables.
Les garçons ont été les plus représentés avec 62% et un ratio de 1,66. Les circonstances ont été les accidents domestiques (55,8%), publics (19,2%), obstétricaux (17,5%) et du sport (07,5%). Les motifs ont été dominés par la douleur et la tuméfaction dans 83,3% et la déformation dans 12, 6%. Les fractures étaient fermées dans 98%, simples dans 93,3% et stables dans 80%. Les chevauchements, les angulations et les rotations ont représenté respectivement 16,5%, 02,5% et 0,8%.
Le trait fracturaire était transversal dans 46,8%, en boit vert (21,6%), motte de beurre (12,6%) en cheveux (09,9%), oblique (08,1%) et plastique (0,9%). La fracture de la clavicule a été la plus retrouvée (24,1%), elle était du 1/3 moyen dans 65,5%. Les fractures du tibia, humérus, radius, et du fémur ont représenté respectivement 18,3%,15,8%,14,2% et 10%. Neuf (09) cas de fractures épiphysaires ont été retrouvées. Six (06) cas ont répondu au stade II de Haris et Salter, deux (02) cas au stade I et un (01) au stade III.
L’échographie a été réalisée chez dix (10) de nos patients. Elle a retrouvé quatre (04) cas d’angulation, deux (02) cas de rupture de la corticale, un (01) cas de collection intramusculaire et trois (03) cas de tuméfactions des parties molles.
Conclusion : Les fractures pédiatriques sont une urgence chirurgicale. Les circonstances sont dominées par les accidents domestiques, obstétricaux et de la voie publique. La douleur et la tuméfaction sont les principaux motifs de la demande d’examen radiographique.
La radiographie standard de face et profil est l’examen du 1er choix dans la démarche diagnostic et le suivi post-thérapeutique. L’échographie peut être une alternative dans les fractures simples enfin de réduire l’exposition des enfants au rayon X.