| dc.description.abstract | Le sepsis en milieu hospitalier constitue un problème mondial majeur de mortalité et de morbidité. Leur incidence se voit en hausse paradoxalement au progrès de la médecine.
L’objectif de cette étude était d’étudier le profil bactériologique des hémocultures et leur sensibilité aux antibiotiques dans le centre de santé de référence de Kati en 2023.
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à collecte de données prospective à partir des bulletins d’analyse des patients vus en consultation et ceux hospitalisés dans nos services ayant bénéficié d’une hémoculture. La collecte des données s’est effectuée sur une période de 4 mois allant du 1 er Janvier au 31 Avril 2024 dans les services médecine générale, de pédiatrie et de chirurgie générale. Notre échantillon comptait 50 bulletins d’analyse sur lesquels un seulement était positif. Le sexe masculin a été le plus représenté avec 52%. La tranche d’âge la plus affectée par les pathologies était celle de moins de 5 ans. Le service de médecine générale a été le plus demandeur d’hémocultures avec 80%. Le sepsis a été mentionné comme le seul motif de prélèvement au cours de l’étude. En ce qui concerne la souche : Staphylocoque spp a été la bactérie isolée. Les antibiotiques les plus actifs sur le staphylocoque étaient les macrolides plus précisément (l’érythromycine, la lincomycine, la clindamycine, la quinupristine).
La classe Watch a été la classe la plus utilisée au cours de notre étude avec 100%.
Les demandes d’hémocultures sont assez fréquentes mais avec un taux de positivité faible. Ce qui nous interpelle sur la surveillance de l’automédication des antibiotiques et la problématique de résistance. | fr_FR |
