Diagnostic moléculaire des pathologies respiratoires d’origine virale sur les prélèvements nasopharyngés au laboratoire du CHU PG.
Résumé
Introduction :
Les étiologies des pathologies respiratoires infectieuses sont extrêmement variées et comprennent les bactéries, les virus et les champignons. L’intérêt de ce travail était de diagnostiquer les pathogènes respiratoires sur les prélèvements nasopharyngés avec les plateformes pour diagnostic moléculaire.
Méthodologie
Il s’agissait d’une étude rétrospective et analytique allant de décembre 2021 à novembre 2022 sur 91 patients au laboratoire du CHU Point G.
Des échantillons nasopharyngés SARS-CoV-2 2 positifs dont les valeurs de CT étaient comprises entre 15 et 38 ont été inclus sur lesquels une nouvelle extraction suivie d’amplification ont été réalisées.
Résultats
Le sexe masculin était dominant avec 53,8%. La majorité avait un âge de 60 ans et plus soit 34,1% avec une moyenne de 48,36 ± 20,83 ans et des extrêmes de 1 et 85 ans. Les résidents hors Bamako représentaient 56%. Les professions les plus représentées étaient les retraités et les fonctionnaires avec respectivement23 ,1% et 16,5%. La majeure partie des patients (49,5%) provenaient du centre de Tri de l’hôpital. Les signes fonctionnels les plus fréquents étaient la toux (25,3%), la fièvre (14,3%), la rhinorrhée (11%) et la dyspnée (9,9%). Les échantillons retestés étaient positif (100% SARS-CoV-2 2) avec 6,6% de coinfections avec l’Influenza virus.
Les virémies (CT moyens) de SARS-COV-2 et influenza virus étaient 29,5 ± 5,3 et 34,4± 3,3
Conclusion
Lors de l’épidémie du coronavirus plusieurs autres virus respiratoires auraient également circulé et causé des complications. Une autre étude serait nécessaire pour mieux étayer cette question.