| dc.description.abstract | Les formes galéniques que constituent les médicaments possèdent aussi bien des intérêts que des limites en pédiatrie. Nous avons réalisé une étude descriptive transversale sur une période allant de 02 Juin 2023 à 10 juillet 2024. Dans notre échantillonnage, ont été inclus 317 enquêtés de la clinique périnatale Mohamed VI. Les données recueillis sur nos questionnaires d’enquête enregistrés sur l’application Kobocollect, ont été analysées par le logiciel SPSS 27.0. Nous avons colligé des informations durant la période d’étude auprès de nos enquêtés dont 310 questionnaires chez les parents des enfants âgés de moins de 6 ans, 5 questionnaires chez les pédiatres et 2 chez les thésards en pédiatrie. Notre échantillon était caractérisé par une prédominance du sexe masculin à 56 % chez les patients et du sexe féminin 57% chez les prescripteurs, les enfants de [0-2[ans ont représenté 70%, les médecin-pédiatres étaient les plus représentés dans 71% des cas. Le sirop était la forme galénique la plus utilisée et la plus appréciée chez les patients sous traitement médicamenteux dans 83,8% et 68,1% respectivement. Les injectables étaient la forme la non convenante chez 87,4% des enfants et la non appréciée d’après la totalité des prescripteurs. La nature de la forme était la principale raison de non convenance dans 85,5% des cas suivie de la douleur dans 10,3% des cas. La douleur était la principale raison de non-appréciation des formes injectables chez 85,7% des prescripteurs. 57,1% des prescripteurs ont fréquemment eu besoin d’un médicament inexistant sous forme pédiatrique. Plus de la moitié soit 71,4% ont fréquemment eu besoin d’un médicament inadapté chez les enfants. En conclusion, les limites observées sur les formes galéniques dans le traitement pédiatrique sont liées à la nature de leurs formes, à la rareté voire la non-existence de certaines spécialités pédiatriques. | fr_FR |
