| dc.description.abstract | L’objectif de l’étude était de décrire la fréquence d’isolement des Bacilles multi- ré- sistantes à Gram Négatif au Laboratoire Rodolphe Mérieux de Bamako au Mali de 2016-2017. Aux total 534 souches de bactéries à Gram négatif ont été isolées et 166 soit 22% étaient des bacilles multi-résistantes. Les souches communautaires étaient à 34% et les souches hospitalières à 25%. Le sexe masculin était plus représenté avec 53% et le sexe féminin étaient à 47%. La tranche d’âge majoritaire était de [61- 80] ans. Les entérobactéries ont représenté 89% des BMR isolées et les BGNnf étaient à 11%. Les espèces bactériennes : E. coli, K. pneumoniae et A. baumannii cplx étaient les plus représentées avec respectivement une prévalence de 55,26%, 20,39% et 7.24%. Les BMR ont été principalement isolées dans les hémocultures avec un taux de 41,93%. Dans les urines ils ont représenté 35,81%, les pus et liquide d’ascite avaient respectivement 28,85 et 26,67%. Parmi les BMR isolées les E-BLSE ont re- présenté 73,33 %, vingt et trois virgule soixante once pourcent (23,71%) avaient un céphalosporinase de haut niveau avec une présence incertaine de BLSE. La résis- tance à l’imipénème était de l’ordre de 2,96%. La résistance vis-à-vis des amino- sides était : 74,74% pour la gentamicine, 87 ;8% pour la tobramycine et 31,78% pour l’amikacine. Une grande résistance des entérobactéries aux quinolones a été observé avec 97,56% de cas pour la ciprofloxacine. La résistance à la trimétho- prime-sulfaméthoxazole était également très représentatifs (95,96%). L’imipénème était résistant à 25% sur A. baumannii cplx. Pour P. aeruginosa L’imipénème était à 0% de résistance. La colistine est restée la seul molécule active sur A. baumannii cplx avec 0% de résistance. Dans le cas de P. aeruginosa c’est la fosfomycine qui est restée active à 0% de résistance. Une Co-résistance aux β-lactamines + fluoroquinolones et triméthoprimeŔ sulfaméthoxazole a été constatée dans 36,30% des cas chez les entérobactéries. Dans le cas des BGNnf c’est la co-résistance bêta-lactamines+ quinolones qui était prédominante avec 35,30% de cas. La résistance aux antibiotiques a atteint un niveau dangereusement élevé. Ce qui renvoie à une prise de conscience sur l’ampleur de la résistance aux antimicrobiens dans notre pays et une prise en charge de ce fléau. | |
