dc.description.abstract | Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est l'agent étiologique du Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA). La charge virale permet d'estimer la réplication virale, à savoir le nombre de particules virales présent dans le plasma ou dans les liquides biologiques. L'échec virologique est défini par la persistance d'une charge virale supérieure ou égale à 1000 copies sur la base de 2 charges virales consécutives à 3 mois d'intervalle, après 6 mois de traitement bien conduit. Au Mali le taux de prévalence du VIH à baisser de 1,3% à 1,1% (EDSM , 2012-2013). Les femmes sont plus touchées que les hommes respectivement 1,3% et 0,8%. La région de Sikasso réunit des facteurs favorables à la propagation et à la potentialisation de l'impact de l'épidémie Après l'accès élargi aux antirétroviraux, il est donc important d'estimer la prévalence des échecs dans les protocoles thérapeutiques particulièrement à Sikasso. D'où l'intérêt de cette étude. Notre étude a été réalisée dans le service de Laboratoire de l'hôpital de Sikasso. Il s'agit d'une étude prospective descriptive de 12 mois allant de janvier à décembre 2016. Etaient inclus dans notre étude tout patient adulte infecté VIH-1 sous ARV d'aux moins un (1) an et ayant au préalable une charge virale plasmatique. N'y ont pas été inclus les patients VIH-2 , les patients ne répondant pas aux critères d'inclusion Les charges virales ont été réalisées par RT-PCR en temps réel sur Abbott M2000rt avec un seuil de détection de 40 copies/ml. L'anonymat et la confidentialité des dossiers utilisés ont été respectés. Nous avons mené une étude sur 319 patients infectés par le VIH-1 ayant demandé un test de charge virale plasmatique après au moins un an de traitement et quelques soit le schéma thérapeutique (1 ere ligne ou 2 eme ligne). Ces patients provenaient essentiellement de cinq sites dans la région de Sikasso (le CERKES, l'hôpital de Sikasso, USAC Koutiala, CS réf de Sikasso, et le CS réf de Kigan). La prévalence des échecs étaient de 27,8% à un an, 19,5% à deux ans, 12% à trois ans, et de 19,4℅ à plus de trois ans de traitement antirétroviral. La fréquence de la charge virale indétectable était de 57,4% à un an, 74,4% à deux ans, 84% à trois ans, et de 63% à plus de trois. Parmi les patients sous Trioday (TDF + 3TC + EFV) la prévalence de l'échec virologique étaient de 19,5%. Chez les patients sous Duovir-N (AZT + 3TC + NVP) la prévalence de l'échec virologique étaient de 20,7%. Aucun échec virologique n'a été observé chez les patients sous Tenolam + Kaletra (TDF + 3TC + LPV/r). Parmi les patients sous Duovir + Kaletra (AZT + 3TC + LPV/r) la prévalence de l'échec virologique étaient 28,7%. La réalisation de test génotypique et de l'évaluation de l'observance décentralisés permettront d'améliorer nos connaissances sur les échecs virologiques et leurs causes au Mali. | |