Traitement antirétroviral chez la femme enceinte vivant avec le VIH vue en consultation prénatale dans le service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Gabriel Touré
Résumé
Notre étude s’est déroulée dans l’unité de consultation prénatale du service de gynécologie- obstétrique du CHU Gabriel Touré et a concerné les femmes enceintes séropositives admise Nous l’avons initié dans le but d’évaluer les modalités du traitement antirétroviral chez ces femmes sur la période de septembre 2017 à février 2018. Au cours de cette période nous avons enregistré 56 gestantes séropositives et la fin de notre étude, 33 d’entre elles avaient accouchées, 12 n’avaient pas encore accouchées, 10 étaient perdues de vues et une femme a fait une fausse couche à 18 semaines d’aménorrhée. La majorité des gestantes avait un âge compris entre 20 et 35ans, était mariée dans 89,3% des cas et sans aucune profession dans 50% des cas. Nous avons rencontré 55 cas de VIH de type 1 contre un seul cas de VIH de type 2. L’association TDF/3TC/EFV a prédominé avec un taux à 87,5%. La plupart des gestantes étaient sur un schéma de la première ligne thérapeutique (89.3%). Les gestantes étaient observant au traitement à 90%. La charge virale et le dosage du taux de CD4 a été réalisée que chez six de nos patients. Une charge virale indétectable est un moyen sûr et efficace pour éliminer la transmission verticale et freiner la propagation de l’infection. Un accès facilité à la charge virale peut permettre la détection précoce des résistances et des échecs thérapeutiques. Des réflexions poussées devraient être env